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Nvidia monte au créneau pour rassurer les investisseurs quant à la pérennité de son leadership pour les puces d’intelligence artificielle face à Google. Cela intervient à un moment où l’industrie se demande si Google va avoir un impact sur l’infrastructure de l’IA.

La nervosité de la Bourse américaine s’est concrétisée aujourd’hui par une chute de plus de 3 % de l’action de Nvidia. Ce recul fait suite à la publication d’un article suggérant que Meta , l’un des clients majeurs de l’entreprise, pourrait conclure un accord pour utiliser les Tensor Processing Units (TPU) de Google dans ses data centers.
Bien que les analystes créditent Nvidia de plus de 90 % de parts de marché sur les puces IA, l’émergence de solutions alternatives crédibles préoccupe les marchés. Les puces développées en interne par Google attirent une attention croissante, se positionnant comme des rivaux potentiels aux coûteux mais puissants processeurs Blackwell de Nvidia.
Pour contrer ces craintes, Nvidia a publié une défense sur le réseau social X. Nvidia affirme être « ravi du succès de Google » tout en martelant un message clair : sa technologie reste « une génération en avance sur l’industrie ».
L’argumentaire repose sur une distinction technique fondamentale entre les cartes graphiques (GPU) et les circuits intégrés spécifiques à une application (ASIC), tels que les TPU. Selon Nvidia, ses puces offrent « de meilleures performances, une plus grande polyvalence et une meilleure fongibilité que les ASIC ».
Là où les puces de Google sont conçues pour une fonction ou une entreprise unique, Nvidia se présente comme « la seule plateforme qui fait tourner tous les modèles d’IA et le fait partout où l’informatique est présente ».
La stratégie commerciale diffère également radicalement. Contrairement à Nvidia qui vend ses composants, Google réserve ses TPU à ses tâches internes ou à la location via son cloud. Cette approche a porté ses fruits récemment avec la sortie de Gemini 3, un modèle d’IA de pointe entraîné sur ces fameux TPU et non sur des GPU de Nvidia.
Jensen Huang, patron de Nvidia, tente toutefois de désamorcer cette rivalité apparente en rappelant que Google demeure un client de ses GPU et que Gemini peut fonctionner sur sa technologie. Le PDG a même révélé être en contact avec Demis Hassabis, le dirigeant de Google DeepMind. Ce dernier lui aurait confirmé par message que la théorie selon laquelle l’augmentation du nombre de puces et de données crée des modèles plus puissants reste « intacte ». Une validation des lois de mise à l’échelle qui, selon Nvidia, garantit une demande future croissante pour ses systèmes.
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