TENDANCES
Comparateur
- AUTO
Dans un récent développement lié au procès pour violation de droits d’auteur intenté par le New York Times contre OpenAI, l’entreprise se voit obligée de conserver indéfiniment les conversations supprimées sur ChatGPT. Cette décision judiciaire, qualifiée d’« abus » par Brad Lightcap, directeur des opérations d’OpenAI, suscite des inquiétudes quant à la protection des données des utilisateurs.
Le mois dernier, un tribunal a ordonné à OpenAI de préserver toutes les données qui seraient autrement supprimées. Cela inclut les conversations que les utilisateurs demandent de supprimer ou celles devant être effacées en vertu des lois sur la protection des données. Selon les politiques d’OpenAI, lorsqu’un utilisateur supprime une conversation, celle-ci est conservée 30 jours avant une suppression définitive. Cette pratique est désormais suspendue jusqu’à nouvel ordre.
Brad Lightcap a vivement critiqué cette décision, la qualifiant d’« abus » qui « abandonne les normes de confidentialité établies de longue date et affaiblit les protections de la vie privée ». OpenAI a annoncé faire appel, estimant que cette injonction va à l’encontre de ses engagements envers ses utilisateurs.
Cette obligation touche les utilisateurs des versions gratuite, Pro, Plus et Team de ChatGPT. En revanche, les clients de ChatGPT Enterprise, ChatGPT Education ou ceux bénéficiant d’un accord de non-conservation des données ne sont pas concernés. OpenAI précise que les données conservées ne seront pas rendues publiques. Seule une « petite équipe juridique et de sécurité d’OpenAI, contrôlée rigoureusement », y aura accès à des fins légales.
Pour rappel, le différend trouve son origine dans une plainte déposée par le New York Times en 2023 contre OpenAI et Microsoft. Le journal américain accuse les deux entreprises d’avoir copié et utilisé des millions de ses articles pour entraîner leurs modèles d’intelligence artificielle. Selon le média, conserver les données des utilisateurs pourrait servir à préserver des preuves pour étayer ses accusations.
Cette affaire soulève des questions complexes sur l’équilibre entre la protection des droits d’auteur et la confidentialité des données. OpenAI, de son côté, défend fermement sa position. Sam Altman, patron de l’entreprise, a déclaré sur X : « Nous pensons que c’était une demande inappropriée qui établit un mauvais précédent. Nous combattrons toute exigence qui compromet la confidentialité de nos utilisateurs ; c’est un principe fondamental ».
La justice française resserre l’étau autour d’Elon Musk et de son réseau social X (ex-Twitter). L’enquête...
Sorti en août 2024, Star Wars Outlaws, le dernier titre d’Ubisoft qui s’inspire de l’univers créé par George Lucas,...
Google intensifie l’anticipation autour de son prochain smartphone avec un teaser dévoilant le Pixel 10 Pro, qui sera officiellement...
Meta revoit sa stratégie sur Windows, avec l’entreprise qui prévoit de remplacer l’application native de WhatsApp par une...
Le 25 décembre 2004, la sonde Huygens de la mission Cassini (NASA) a atterri sur la surface sablonneuse de Titan, le plus grand satellite de...
21 Jul. 2025 • 19:15