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Alors que les États-Unis renforcent les restrictions sur l’exportation de puces électroniques vers la Chine, les géants chinois de la tech multiplient les stratégies pour rester dans la course à l’intelligence artificielle. Le cœur de cette bataille repose sur les cartes graphiques (GPU), indispensables pour alimenter les data centers d’IA. Or, les meilleurs GPU sont fabriqués par Nvidia, entreprise américaine aujourd’hui soumise à des limitations strictes pour commercer avec la Chine.
Selon CNBC, des entreprises comme Tencent ou Baidu ont trouvé des solutions pour contourner ces obstacles. Parmi elles : constituer des réserves massives de puces américaines avant l’entrée en vigueur des restrictions, optimiser leurs modèles d’IA pour les rendre moins gourmands en ressources ou encore utiliser des puces conçues localement.
Tencent, la maison-mère de WeChat, affirme disposer d’un stock assez important de puces haut de gamme, qui a été accumulé lors d’achats antérieurs. Une stratégie anticipée, conforme à des articles plus anciens indiquant que les entreprises chinoises avaient commencé à constituer des réserves avant même l’élection de Donald Trump en 2016.
Martin Lau, président de Tencent, a déclaré : « Cela nous a permis de nous pencher sur notre inventaire existant de puces haut de gamme et de conclure que nous devrions avoir assez de puces pour continuer à entraîner nos modèles pour plusieurs générations ».
Du côté de Baidu, principal moteur de recherche en Chine, l’accent est mis sur l’optimisation logicielle. L’entreprise mise sur une approche Full-Stack, qui englobe l’infrastructure cloud, les modèles d’IA et les applications qui en découlent. L’objectif est de maintenir des performances élevées avec un nombre réduit de GPU.
Parallèlement, la Chine accélère ses efforts pour développer une industrie des semi-conducteurs indépendante. Huawei joue un rôle central dans cette course à l’autosuffisance, en développant ses propres puces d’IA. D’autres entreprises comme SMIC (Semiconductor Manufacturing International Corporation) suivent la même voie.
Un exemple frappant de cette résilience est DeepSeek, un chatbot d’IA développé en Chine, qui a su émerger malgré le durcissement des restrictions américaines. Ce lancement symbolise la capacité de l’industrie chinoise à innover même sous pression.
Depuis les premières sanctions imposées à Huawei sous l’administration Trump, les entreprises chinoises font face à des obstacles croissants. En plus de l’interdiction d’utiliser Android, Huawei a perdu l’accès aux puces occidentales. Cette situation s’est prolongée sous la présidence de Joe Biden, puis s’est aggravée avec le retour de Donald Trump au pouvoir. Nvidia, par exemple, n’a plus le droit de vendre ses GPU H20 — conçus spécialement pour le marché chinois — et doit désormais développer une nouvelle génération de GPU pour répondre à la demande locale.
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