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Netflix continue de grossir en France et annonce avoir désormais plus de 10 millions d’abonnés dans l’Hexagone. Le dernier chiffre officiellement communiqué par le service de streaming remonte à 2020, où il était question de 6,7 millions d’abonnés français.
« Un foyer représentant cinq comptes, le nombre d’abonnés est donc encore plus élevé », explique Ted Sarandos, le co-patron de Netflix, lors d’une interview avec le JDD. Il ajoute que la plateforme dispose de 222 millions d’abonnés dans le monde. Ce n’est pour le coup pas une surprise puisque l’information avait déjà été dévoilée lors des précédents résultats financiers. D’ailleurs, Netflix avait perdu 200 000 abonnés en un trimestre dans le monde, ce qui n’avait pas eu lieu depuis des années.
Comment expliquer cette perte ? « Les réactions des consommateurs s’inscrivent dans un contexte inflationniste. Chaque client se pose la question de la valeur d’un abonnement par rapport à son coût », explique Ted Sarandos. « Les prophéties autoréalisatrices jouent leur rôle. À force d’évoquer la récession, les ménages restreignent leurs dépenses », dit-il. Mais il pense que la situation doit être relativisée. « Nous avions réalisé en 2020 la meilleure performance depuis notre création. Plusieurs contenus battent des records d’audience, comme les films Don’t Look Up et Red Notice, ou la série phénomène Squid Game. Ou la quatrième saison de Stranger Things, qui a atteint le seuil de 1 milliard d’heures de visionnage dès sa sortie. Netflix demeure le champion mondial », fait-il savoir.
Ted Sarandos a aussi été questionné sur le binge watching, à savoir cette possibilité d’enchainer plusieurs épisodes à la fois. Netflix est l’un des seuls services de streaming à proposer tous les épisodes d’une saison d’un coup, là où les autres proposent en général un nouvel épisode de série par semaine. Netflix va-t-il s’inspirer de ses concurrents ? « Nous continuerons d’offrir plusieurs épisodes simultanément aux consommateurs, même si ce n’est pas la totalité », dit le dirigeant. Il assure dans le même temps que les abonnés ne souhaitent pas voir un seul épisode à la fois.
D’autre part, il explique qu’environ « 100 millions de personnes nous regardent sans payer » à cause du partage de comptes. « Les clients qui partagent leurs mots de passe avec d’autres devront payer un peu plus cher pour continuer à le faire. Ce sera progressif ».
Concernant la France, le co-patron de Netflix (qui participera demain au sommet Choose France à Paris) dit que la plateforme a investi 200 millions d’euros dans la création française pour l’année 2022, dont 40 millions dans des films indépendants. Aussi, le groupe lance incubateur qui va faire travailler ensemble des scénaristes expérimentés et des talents en devenir.
Enfin, Ted Sarandos tacle la chronologie des médias. En France, le groupe doit attendre 15 mois après la sortie au cinéma pour être autorisé à diffuser les films en streamong (17 mois pour Disney+ et Amazon Prime Video parce qu’ils investissent moins en France). C’était 36 mois avant l’ancienne chronologie des médias. Mais ça reste beaucoup trop long selon Ted Sarandos. « Je pense que le délai approprié est de quelques semaines et non de quelques mois. Il faut s’adapter aux attentes des consommateurs. La France fait figure d’exception dans le monde, mais ce modèle n’est pas soutenable », dit-il.
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Sans parler de l’obligation de multiplier les services de streaming vidéo car ces derniers sont totalement incapable de trouver une solution commune semblables au streaming audio…