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Le piratage massif de Free refait parler de lui avec cette fois une décision du tribunal judiciaire de Paris qui oblige Telegram à communiquer des informations sur le hacker responsable de l’attaque.
Petit résumé des faits : un pirate a obtenu les données de 19,2 millions de clients de Free, dont 5,11 millions d’IBAN. Il a ensuite assuré avoir vendu la base de données pour 175 000 euros. Cette information a été remise en question par un autre hacker qui a assuré être à l’origine de la fuite. Depuis, la CNIL a annoncé avoir un contrôle chez Free.
Maintenant, le tribunal judiciaire de Paris a répondu favorablement à une requête de Free et ordonne à Telegram de communiquer des informations sur le pirate. En effet, la messagerie a été utilisée pour communiquer et les informations permettraient de connaître l’identité du hacker, notamment à l’aide de l’adresse IP et d’autres éléments.
La décision de justice, publiée par la Cour de cassation, indique notamment :
Soutenant qu’un pirate informatique est parvenu à détourner des données personnelles et bancaires d’abonnés de Free et de Free mobile et qu’il a essayé d’obtenir le paiement d’une rançon par l’envoi de quatre messages sous le nom de [Z] [L], trois sur la plateforme délégué à la protection des données personnelles (DOP) et un adressé à M. [J] par l’intermédiaire de la messagerie électronique Telegram, les sociétés Free et Free mobile ont, sur autorisation donnée par ordonnance du 28 octobre 2024 par le magistrat délégué par le président du tribunal judiciaire de Paris, par acte de commissaire de justice en date du 31 octobre 2024, fait assigner à heure indiquée à l’audience du 8 novembre 2024 la société Telegram messenger inc devant le juge des référés aux fins de voir, au visa de l’article 145 du code de procédure.
En l’espèce, il ressort des pièces produites et des débats que les sociétés Free et Free mobile ont été victimes d’un piratage ayant permis au pirate de récupérer des données personnelles et bancaires de certains de leurs abonnés et que le président du groupe Iliad, M. [J], a reçu un message d’un certain « [Z] [L] » par l’intermédiaire de la messagerie électronique Telegram dans lequel il « laisse la possibilité à free d’acheter sa propre base ».
Comme nous pouvons le voir, la décision de justice reste vague sur certains éléments, mais il semble bien que M. [J] fasse référence à Xavier Niel. On apprend par ailleurs que le pirate a menacé « d’utiliser frauduleusement les données piratées si une somme de 10 millions d’euros ne lui est pas payée en cryptomonnaie ». Mais « ces messages n’ayant toutefois pas laissé de traces informatiques ».
De plus, Telegram « a modifié ses règles de collaboration avec les autorités judiciaires et a décidé de répondre aux requêtes qui lui sont adressées pour communiquer les numéros de téléphone portable et les adresses IP qui sont en sa possession ».
À l’arrivée, le tribunal judiciaire de Paris a ordonné à Telegram de fournir à Free le numéro de téléphone du hacker, la ou les adresses IP qui ont pu être recueillies lors de la création du compte Telegram et de l’envoi du message à Xavier Niel, ainsi que les ports-source des adresses IP. Tout cela dans un délai de 48 heures à compter de la signification de l’ordonnance de la justice.
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18 Nov. 2024 • 19:18
18 Nov. 2024 • 18:34
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