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Orange maintient le cap sur le rachat de SFR, avec l’opérateur jugeant que cette consolidation est indispensable, malgré un premier refus d’Altice, et se montre confiant dans la suite des négociations.

Le refus initial d’Altice France, propriétaire de SFR, concernant l’offre commune d’Orange, Bouygues Telecom et Free pour le rachat n’a pas « surpris » l’opérateur historique. Lors d’un rendez-vous avec la presse, Laurent Martinez, son directeur financier, a qualifié cette réaction de « pratique normale de négociation ». Le trio a d’ailleurs maintenu son offre, qui valorise la plupart des actifs de SFR à 17 milliards d’euros.
La patronne d’Orange, Christel Heydemann, a précisé qu’il n’y avait « aucune certitude à ce stade qu’un accord sera trouvé mais nous souhaitons créer un dialogue constructif ». Pour Laurent Martinez, cette offre représente « une solution française sur un sujet stratégique ». Il ne fait d’ailleurs « aucun doute » à ses yeux que la consolidation du secteur créera de la valeur pour tous les opérateurs.

Il faudra voir maintenant ce qu’il en sera du prix pour les forfaits des Français. Roland Lescure, le ministre de l’Économie, a déjà réagi à ce sujet, en indiquant être « extrêmement vigilant sur cette opération parce qu’aujourd’hui en France, on a les prix des téléphones mobiles, des abonnements parmi les moins chers d’Europe, et en fait parmi les moins chers du monde ». Il a ajouté qu’il sera vigilant sur l’impact du prix pour les Français et l’impact sur la qualité de service.
La publication aujourd’hui des résultats financiers du troisième trimestre 2025, en parallèle de ce dossier de rachat de SFR, éclaire la stratégie d’Orange. Si le groupe affiche des revenus globaux de près de 10 milliards d’euros, en légère hausse (+0,8 %), son activité en France, son principal marché, accuse un recul de 3,7 % de son chiffre d’affaires, à 4,3 milliards d’euros. Cette baisse s’explique notamment par des effets de prix sur les services et une diminution des ventes d’équipements.
La filiale Orange Business, dédiée aux professionnels, connaît également une baisse de 4,3 %. Ces chiffres contrastent avec la forte croissance enregistrée en dehors de l’Hexagone et soulignent la nécessité pour Orange de trouver des leviers de valeur sur son marché domestique, ce que permettrait le rachat de SFR.
Pendant que le marché français marque le pas, la croissance du groupe est principalement tirée par ses activités en Afrique et au Moyen-Orient. Sur cette zone, le chiffre d’affaires a bondi de 12,2 % pour atteindre 2,1 milliards d’euros. Le reste de l’Europe affiche également une belle performance avec des revenus en hausse de 4,7 %. Ces bons résultats à l’international donnent à Orange une assise financière solide pour poursuivre son projet stratégique en France.
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