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La start-up chinoise d’intelligence artificielle DeepSeek a reporté le lancement de son modèle R2 après des échecs répétés à l’entraîner sur les puces Ascend de Huawei, révélant les obstacles à l’ambition de la Chine de remplacer la technologie américaine.
Après le succès de son modèle R1 en janvier, DeepSeek a été incitée par les autorités chinoises à utiliser les puces Ascend de Huawei plutôt que les systèmes de Nvidia dans le cadre de la politique d’autosuffisance technologique de la Chine, selon le Financial Times. Cependant, l’entraînement du modèle R2 sur les Ascend 910B a révélé des problèmes persistants : instabilité des puces, connexions inter-puces lentes et un logiciel CANN moins performant que le CUDA de Nvidia.
Malgré l’intervention d’une équipe d’ingénieurs de Huawei sur place, DeepSeek n’a pas réussi à mener à bien une session d’entraînement, forçant l’entreprise à revenir aux puces Nvidia H20 pour cette étape cruciale. Les puces Ascend sont désormais réservées à l’inférence, une tâche moins exigeante où le modèle génère des réponses à partir de données apprises.
Initialement prévu pour mai, le lancement de R2 a été repoussé, en partie à cause de ces problèmes techniques, mais aussi en raison d’un processus de labellisation des données plus long que prévu. Le dirigeant Liang Wenfeng, insatisfait des performances du modèle, a poussé son équipe à viser une qualité supérieure pour maintenir l’avantage concurrentiel de DeepSeek face à des rivaux comme OpenAI ou d’autres acteurs chinois, tels que Z.ai.
Ce retard a fait chuter le taux d’utilisation de DeepSeek, passant de 50 % en début d’année à 3 %, alors que la course à l’IA s’intensifie. Des médias chinois suggèrent une sortie possible dans les prochaines semaines, mais aucune date officielle n’a été confirmée.
Ce revers met en lumière les limites des puces chinoises. Ces lacunes, combinées à une pénurie de puces Nvidia H20 due à des restrictions d’exportation américaines, freinent les ambitions de la Chine. Le gouvernement chinois, qui a lancé une enquête sur les achats de puces H20 par des entreprises comme Tencent et ByteDance, insiste pour privilégier les alternatives locales, malgré leurs faiblesses en stabilité et en performance logicielle.
Ce contexte géopolitique, marqué par un accord récent obligeant Nvidia à verser 15 % de ses revenus chinois au gouvernement américain, complique davantage l’accès aux technologies étrangères, forçant des compromis comme l’utilisation hybride de puces Nvidia pour l’entraînement et Huawei pour l’inférence.
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