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La Commission européenne a annoncé qu’elle allait tester une application permettant de vérifier l’âge des utilisateurs en ligne et d’empêcher les enfants d’accéder à des contenus dangereux. Cette initiative implique cinq pays membres, dont la France, et s’inscrit dans une démarche plus large de protection des mineurs sur Internet.
« Ce dispositif permettra aux utilisateurs de prouver facilement qu’ils ont plus de 18 ans, ce qui protégera les enfants des contenus inappropriés », a expliqué Henna Virkkunen, commissaire européenne responsable des questions technologiques.
Concrètement, il s’agit d’un prototype européen que chaque État membre pourra ajuster en fonction de ses propres règles. Cette flexibilité permettra de s’adapter aux différentes législations nationales, selon qu’une interdiction soit en vigueur sur Internet pour les enfants de 12, 13, 15 ans ou un autre âge.
Les cinq premiers pays à franchir le pas sont la France, le Danemark, la Grèce, l’Italie et l’Espagne. Cette proposition était particulièrement soutenue par la France, la ministre chargée du Numérique, Clara Chappaz, défendant une vérification de l’âge au niveau européen pour accéder aux réseaux sociaux.
Début juin, Emmanuel Macron s’est engagé à interdire les réseaux sociaux aux moins de 15 ans en France si cette mesure ne se concrétisait pas au niveau européen d’ici quelques mois. Cette déclaration illustre la pression croissante exercée par les États membres pour renforcer la protection des mineurs en ligne.
L’Union européenne dispose déjà d’un arsenal législatif parmi les plus stricts au monde pour encadrer les géants du numérique. Cependant, les appels à aller plus loin se multiplient parmi les pays de l’UE, alors que des études démontrent les effets négatifs des réseaux sociaux sur la santé mentale et physique des jeunes.
Parallèlement au test de l’application, la Commission européenne a publié des recommandations à l’attention des réseaux sociaux pour les jeunes. Ces mesures visent notamment à permettre aux mineurs de bloquer plus facilement des utilisateurs indésirables.
Les recommandations incluent également la suppression de fonctionnalités potentiellement addictives, comme les coches qui indiquent qu’un message a été lu et peuvent pousser à attendre frénétiquement une réponse. Ces mécanismes sont considérés comme particulièrement nocifs pour le bien-être des jeunes utilisateurs.
« Il est primordial de veiller à ce que nos enfants et nos jeunes soient en sécurité en ligne », a déclaré la commissaire Henna Virkkunen. « Les plateformes n’ont aucune excuse pour poursuivre des pratiques qui mettent les enfants en danger », a-t-elle estimé.
La Commission européenne mène actuellement des enquêtes sur les réseaux sociaux Facebook et Instagram appartenant à Meta, ainsi que sur TikTok, dans le cadre de son nouveau Règlement sur les services numériques (DSA). Ces plateformes sont soupçonnées de ne pas suffisamment protéger les enfants des contenus nuisibles.
Fin mai, la Commission a également ouvert une enquête sur quatre sites pornographiques (Pornhub, Stripchat, XNXX et XVideos) soupçonnés de ne pas empêcher l’accès des enfants aux contenus pour adultes.
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