TENDANCES
Comparateur
- AUTO
L’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom) envisage des sanctions contre Aylo, l’éditeur des sites pornographiques adultes Pornhub, YouPorn et Redtube. Ces plateformes, suspendues en France métropolitaine, restent accessibles dans certaines collectivités ultramarines, ce qui pourrait aggraver leur situation. Par ailleurs, l’usage des VPN, qui permet de contourner ces restrictions, attire également l’attention de l’Arcom.
Depuis le 4 juin 2025, Aylo a choisi de bloquer l’accès à Pornhub, YouPorn et Redtube en France métropolitaine. Cette décision intervient pour échapper à une nouvelle obligation légale : la mise en place d’un système de vérification d’âge, effective à partir du 7 juin 2025. Selon un message affiché sur leurs pages d’accueil, les trois sites estiment que ce mécanisme compromet la vie privée des utilisateurs. « Des fuites de données se produisent quotidiennement. Vous obliger à fournir, de façon répétée, des informations personnelles sensibles crée un risque de sécurité inacceptable que nous refusons d’imposer à nos utilisateurs », justifient-ils.
Cependant, cette suspension ne s’applique pas partout. Les sites restent accessibles dans des collectivités ultramarines comme la Guadeloupe ou la Réunion. L’Arcom, contactée à ce sujet par L’Informé, confirme avoir « fait le même constat » et « étudie les suites à donner ». Ce point sera discuté lors de la prochaine réunion plénière de l’autorité, prévue le 11 juin 2025. Aylo, de son côté, promet de « travailler dessus » pour suspendre l’accès dans ces territoires d’ici l’entrée en vigueur de la loi.
La loi française, qui s’applique dès le 7 juin 2025, impose aux sites pornographiques un contrôle rigoureux de l’âge des utilisateurs. Un arrêté publié il y a trois mois ciblait déjà 17 sites, dont ceux d’Aylo. En cas de non-conformité, les sanctions peuvent être lourdes : jusqu’à 500 000 euros ou 6 % du chiffre d’affaires mondial hors taxes, voire un blocage par les intermédiaires techniques. En suspendant leurs services en métropole, les trois plateformes pensaient contourner ces mesures. Mais leur disponibilité dans les territoires ultramarins laisse une brèche ouverte pour d’éventuelles sanctions.
L’utilisation des VPN complique encore la situation. Selon un tweet de Proton VPN, les inscriptions à ce service ont bondi de 1 000 % juste après la suspension de Pornhub, YouPorn et Redtube en France. NordVPN rapporte une hausse plus modeste, mais significative, de 170 %. Ces outils permettent aux utilisateurs de se géolocaliser virtuellement dans un autre pays pour accéder aux contenus bloqués.
L’Arcom a pris note de cette pratique et l’a inscrite à l’ordre du jour de sa réunion du 11 juin. Bien que les fournisseurs de VPN ne puissent pas être directement visés par un blocage, ils pourraient être concernés en tant que fournisseurs de systèmes de résolution de noms de domaine (DNS).
Une décision judiciaire du 15 mai 2025, obtenue par les ayants droit du sport, a déjà contraint certains intermédiaires à bloquer l’accès à près de 200 sites pirates. Cette approche pourrait s’étendre aux VPN, bien que leur implantation dans d’autres pays complique la mise en œuvre.
Les fans de DC Comics peuvent enfin souffler. Matt Reeves, réalisateur et scénariste de The Batman, a partagé une photo confirmant...
Face aux accusations concernant le piratage sur sa plateforme Fire TV, Amazon a décidé de passer à l’action en bloquant...
Le parc d’attraction Disneyland Paris a été victime d’un piratage d’ampleur la semaine dernière. Le groupe de...
Chaque jour nous dénichons pour vous des promos sur les produits High-Tech pour vous faire économiser le plus d’argent possible. Voici...
Une offre est intéressante est disponible pour les clients d’Orange et de Sosh : ils peuvent avoir Disney+ gratuit pendant 6 mois. Il...
27 Jun. 2025 • 20:55
27 Jun. 2025 • 19:36
De trois, ce type de VPN qui voit une explosion de son trafic ne se laissera pas faire comme pour les sites pirates car pour une fois il est dans son bon droit avec des adultes majeures. cela prendra des mois, l’ARCOM ne peut pas l’exiger, loi de 2000 sur la régulation des libertés numériques de 2000, c’est la loi.