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La lutte contre le piratage sportif franchit un nouveau cap en France. Le tribunal judiciaire de Paris a rendu deux décisions en faveur de la Ligue de football professionnel (LFP). La justice cible désormais directement les outils de contournement technique : les VPN et les résolveurs de noms de domaine (DNS) alternatifs, au point d’ordonner leur blocage pour empêcher l’accès aux sites de streaming et aux IPTV.

Pour la toute première fois, DNS4EU, l’initiative de l’Union européenne qui fournit un service de résolveur de noms de domaine (DNS), se voit contraint d’appliquer des mesures de filtrage pour empêcher l’accès aux retransmissions illégales des championnats de Ligue 1 et Ligue 2. Jusqu’ici, ces obligations pesaient principalement sur les fournisseurs d’accès à Internet traditionnels.
Cette extension du périmètre de blocage répond à une réalité technique chiffrée par l’Arcom : 66 % des internautes utilisant des solutions illicites pour regarder les matchs de football (ou d’autres sports) passent en effet par des DNS alternatifs ou des VPN pour contourner les mesures de blocage mises en place par les opérateurs.. En s’attaquant à ces moyens, la LFP et les clubs espèrent endiguer l’hémorragie d’audience vers l’offre illégale.
En l’état, les noms des VPN et DNS (à part DNS4EU) qui doivent être bloqués ne sont pas connus.
Dans son communiqué, la LFP se félicite de cette stratégie élargie incluant désormais « tous les intermédiaires techniques » susceptibles de faciliter l’accès aux contenus protégés. Cette offensive complète les actions déjà entreprises contre les moteurs de recherche et les opérateurs.
Voici ce qu’indique la LFP :
Grâce à ces décisions, la LFP et LFP Media vont renforcer leur stratégie de lutte contre le piratage, en incluant tous les intermédiaires techniques pouvant contribuer à protéger leurs contenus.
Ces mesures viennent compléter celles déjà obtenues auprès des fournisseurs d’accès, de certains DNS alternatifs et de moteurs de recherche.
La LFP et LFP Media se réjouissent de ces décisions, qui protègent leurs droits et soutiennent une offre légale attractive pour regarder les matchs de Ligue 1 McDonald’s et de Ligue 2 BKT. Ces actions s’inscrivent dans une stratégie globale de lutte contre le piratage, menée aux côtés des clubs, des diffuseurs et des distributeurs.
L’objectif affiché est de soutenir la valorisation des compétitions nationales (Ligue 1 et Ligue 2) et de protéger l’offre légale. À ce jour, la plateforme officielle Ligue1+ revendique 1,1 million d’abonnés, un chiffre que ces nouvelles mesures visent à consolider en rendant le piratage de plus en plus complexe pour l’utilisateur final.
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