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Arrivée dans notre Système solaire au cœur de l’été 2025, la comète interstellaire 3I/Atlas continue de déjouer les attentes. Dernière surprise en date : des scientifiques espagnols ont détecté plusieurs cryovolcans (volcans de glace) en activité à sa surface, un phénomène rarement observé sur ce type d’objet venu d’au-delà des étoiles.
3I/Atlas est seulement le troisième objet interstellaire à avoir traversé notre système solaire. Ce dernier offre aux astronomes une fenêtre unique sur les matériaux présents dans d’autres systèmes planétaires. Son âge, estimé à plusieurs milliards d’années de plus que celui du Système solaire, en fait un témoin privilégié des environnements cosmiques anciens.
#COMET #3IATLAS MONITORED TONIGHT from #MontsenyObservatory. The antitail keeps being the most relevant feature, but nuclear activity exhibits many active, bended jets
Just a transitional #comet, our research paper
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Outreach text⤵️https://t.co/K0xqGPyz5v pic.twitter.com/EDamqZvSNO— Dr. Josep M Trigo ⭐🌛#PlanetaryDefense #DART HERA (@Josep_Trigo) December 1, 2025
Lors de son passage au plus près du Soleil fin octobre 2025, la comète a connu une montée brutale de température. Cette approche a permis aux chercheurs du Montsec Observatory (en Espagne), d’obtenir des images détaillées qui ont révélé un comportement inattendu.
« Nous avons tous été surpris », confie Josep Trigo-Rodríguez, astrophysicien et auteur principal de l’étude. Les observations montrent des jets de glace et de particules s’échappant de fissures internes — un véritable cryovolcanisme, comparable à celui observé sur certains objets transneptuniens comme Triton ou Pluton.
Selon les chercheurs, la chaleur solaire aurait déclenché la sublimation de CO₂ solide présent sous la surface, créant une pression suffisante pour expulser de la vapeur d’eau, des poussières et des matériaux oxydés. Ce scénario implique la présence de composés internes similaires à ceux de certaines chondrites carbonées collectées sur Terre, renforçant une troublante analogie avec les corps glacés natifs du Système solaire.
En comparant les spectres de 3I/Atlas à ceux de météorites primitives, les chercheurs ont conclu que sa composition chimique évoque fortement celle d’objets transneptuniens étudiés par la NASA. Une similarité qui intrigue : comment un corps formé autour d’une autre étoile peut-il tant ressembler aux matériaux à l’origine de notre propre environnement planétaire ?
Voilà qui ouvre une foule de pistes, notamment celle d’une chimie universelle partagée entre systèmes stellaires. À mesure que 3I/Atlas entame son long voyage vers l’extérieur du Système solaire, chaque observation rappelle à quel point ces visiteurs rares peuvent bouleverser notre compréhension de la formation des mondes et, peut-être un jour, des conditions propices à l’émergence de la vie.
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