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La Commission européenne a infligé une amende importante de 2,95 milliards d’euros à Google, accusé d’avoir abusé de sa position dominante dans le secteur des technologies publicitaires. Cette sanction, la deuxième plus importante jamais imposée par l’UE après une autre amende visant Google en 2018, intensifie la pression sur l’un des piliers financiers du géant technologique.
La Commission européenne a annoncé que Google a exploité sa position dominante dans l’achat et la vente de publicités sur des sites et applications tiers afin de favoriser son propre système d’enchères publicitaires, connu sous le nom d’Ad Exchange (AdX). Cette pratique, selon les régulateurs, a créé des barrières anticoncurrentielles, limitant les opportunités pour les concurrents.
Bien que les outils publicitaires de Google soient souvent invisibles pour les internautes, ils jouent un rôle clé dans le financement de nombreux sites et applications. Ces technologies, bien qu’elles représentent une part décroissante des revenus totaux de Google, restent une source de profits significative, générant environ 10 % des 71 milliards de dollars de revenus publicitaires de l’entreprise au deuxième trimestre.
Cette amende fait suite à une enquête de quatre ans menée par la Commission européenne, en parallèle à une affaire antitrust similaire portée par le Département de la Justice américain. En avril, un juge fédéral américain a conclu que Google avait établi un monopole dans certains segments de l’industrie publicitaire en ligne. En mai, les autorités américaines ont même suggéré que Google devrait se séparer de deux de ses activités publicitaires pour remédier à ces problèmes.
De son côté, l’UE a donné à Google 60 jours pour proposer des solutions visant à résoudre les conflits d’intérêts inhérents. Cependant, la Commission a clairement indiqué que selon son analyse préliminaire, une cession partielle de ces activités publicitaires pourrait être nécessaire pour rétablir une concurrence équitable.
Google a rapidement réagi, qualifiant la décision et l’amende d’« erronées et injustifiées ». Lee-Anne Mulholland, responsable mondiale des affaires réglementaires chez Google, a déclaré : « Il n’y a rien d’anticoncurrentiel à fournir des services aux acheteurs et vendeurs de publicités, et il existe aujourd’hui plus d’alternatives à nos services que jamais ». L’entreprise a confirmé son intention de faire appel de cette sanction.
Cette amende intervient dans un contexte sensible, alors que des discussions commerciales délicates se déroulent entre l’UE et l’administration Trump. La décision a d’ailleurs été temporairement retardée pour éviter d’aggraver les tensions transatlantiques. Cette sanction marque néanmoins une nouvelle étape dans l’escalade des mesures contre les géants de la tech, tant en Europe qu’aux États-Unis, où Google fait également face à des enquêtes sur ses pratiques publicitaires.
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