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Christel Heydemann, la nouvelle patronne d’Orange qui remplace Stéphane Richard, a évoqué le cas du nombre d’opérateurs en Europe et le fait qu’il y en a trop. Selon elle, il faudrait réduire le nombre.
« La réalité est en effet radicalement différente aux États-Unis ou en Chine, avec seulement trois opérateurs télécoms dans chacun de ces deux pays, au lieu de 90 en Europe », déclare la patronne d’Orange dans une interview avec le Journal du dimanche. « Nous ne vivons absolument pas dans le même monde. Les tarifs sont tirés vers le bas, alors que nos investissements pour déployer des réseaux augmentent », poursuit-elle. Mais elle assure qu’Orange a des atouts, elle cite les réseaux, les salariés, le bilan financier et des marchés porteurs.
Quel est le projet ? Faut-il fusionner ? Christel Heydemann le pense. Voici ce qu’elle déclare :
Partout où nous le pouvons, nous jouons la carte de la consolidation. En réalisant des opérations avec d’autres acteurs locaux, comme en Roumanie, en Belgique ou en Espagne. Trop d’acteurs sur un marché pèsent sur les investissements dans les infrastructures de demain, alors que l’explosion du trafic dans les années à venir sera immense : la crise sanitaire a accéléré les usages et cette tendance s’accentuera encore.
La dirigeante évoque aussi le cas des GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft) qui, selon elle, représente 55% du trafic mondial. « Le secteur des télécoms est ultra-régulé, tandis que le leur, peu ou pas du tout. Nous sommes donc très réceptifs face aux initiatives de la Commission européenne dans ce domaine, car investir des milliards d’euros dans des infrastructures dont la valeur est majoritairement absorbée par d’autres acteurs complique l’équation de toute notre industrie », dit-elle. Christel Heydemann pense qu’un « rééquilibrage est nécessaire », avec une participation des GAFAM.
L’interview touche aussi deux mots concernant la fin du réseau cuivre en France. La patronne d’Orange explique qu’il s’agit d’un « chantier pharaonique qui s’achèvera en 2030 ». Plusieurs expérimentations sont en cours, notamment dans des villes 100% fibres. Les opérateurs, les collectivités et le régulateur travaillent ensemble sur ce projet. Elle ajoute que le déploiement de la fibre continue et près de 30 millions de foyers français y sont éligibles.
Enfin, Christel Heydemann parle de l’Espagne où Orange rencontre quelques difficultés sur place. Elle explique que les Espagnols changent souvent d’opérateurs selon les offres et les prix. Elle précise qu’Orange ne va pas quitter le pays et l’opérateur a entamé début mars des négociations avec l’opérateur espagnol MasMovil pour fusionner.
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Je me souviens que sans free, les 3 opérateurs ont complotés, ont été condamnés et ont préféré payer les amandes que de légaliser leurs pratiques.
Donc pour leurs infrastructures, je leurs conseillerais de Mutualiser leurs investissements, ils pourront même augmenté leur bénéfices, ou baisser leur prix.