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OpenAI, l’entreprise derrière ChatGPT, s’apprête à franchir une étape décisive en produisant pour la première fois ses propres puces d’intelligence artificielle dès 2026. C’est une stratégie visant à répondre à la demande croissante en puissance de calcul tout en réduisant sa dépendance envers Nvidia. Cette initiative est menée en collaboration avec Broadcom.
OpenAI a uni ses forces à celles de Broadcom pour concevoir une puce IA sur mesure. Elle devrait être disponible dès l’année prochaine. Lors d’un appel avec des analystes, Hock Tan, patron de Broadcom, a révélé avoir décroché un contrat de 10 milliards de dollars avec un nouveau client, sans toutefois le nommer. Mais selon le Financial Times, il s’agit bien d’OpenAI. « Ce partenariat génère une demande immédiate et assez substantielle », a déclaré le dirigeant, précisant que les livraisons débuteront « fortement » en 2026.
Cette collaboration, entamée l’année dernière, vise à produire des puces optimisées pour les besoins internes d’OpenAI. Contrairement à certains concurrents comme Google, Meta et Amazon, l’entreprise n’envisage pas de commercialiser ses puces auprès de clients externes. Ce choix stratégique reflète une volonté de renforcer son infrastructure pour faire tourner des produits comme ChatGPT et les futurs modèles d’IA, à l’image de GPT-5 qui est disponible.
Il faut savoir que la course à la puissance de calcul s’intensifie dans l’industrie de l’IA. Les modèles d’intelligence artificielle, de plus en plus complexes, exigent des ressources colossales pour leur entraînement et leur exécution. Sam Altman, patron d’OpenAI, n’a pas caché cette réalité. Le mois dernier, il affirmait que l’entreprise priorisait l’augmentation de ses capacités de calcul « face à la demande accrue pour GPT-5 ». Il a également annoncé un objectif ambitieux : doubler la flotte de calcul d’OpenAI « au cours des cinq prochains mois ».
Jusqu’à présent, OpenAI s’est largement appuyé sur les GPU de Nvidia, dont elle fut l’un des premiers clients. Cependant, la domination de Nvidia dans le secteur de l’IA, bien que toujours solide, montre des signes de ralentissement face à l’émergence de solutions sur mesure développées par les géants technologiques. En concevant ses propres puces, OpenAI cherche à gagner en autonomie tout en optimisant ses coûts et ses performances.
Cette initiative s’inscrit dans un mouvement plus large où les grandes entreprises de la tech développent leurs propres solutions matérielles. Google avec ses TPU, Amazon avec ses puces Graviton ou encore Meta avec ses projets internes : tous cherchent à réduire leur dépendance aux fournisseurs traditionnels comme Nvidia. Cette transition profite également à des entreprises comme Broadcom, dont les actions ont grimpé de plus de 45 % cette année, portées par la demande croissante pour des puces d’IA personnalisées.
Pour OpenAI, ce projet représente bien plus qu’une simple optimisation technique. Il s’agit d’un pari stratégique pour rester compétitif dans un secteur où la puissance de calcul devient un facteur clé de différenciation. En misant sur des puces sur mesure, l’entreprise pourrait non seulement répondre plus efficacement à la demande, mais aussi ouvrir la voie à de nouvelles innovations dans le domaine de l’intelligence artificielle.
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