TENDANCES
Comparateur
- AUTO
Après une première fuite du dossier, l’information est désormais officielle : le DoJ (département de la Justice des États-Unis) a demandé à la justice d’obliger Google à vendre son navigateur Chrome. Sans surprise, le DoJ estime que ce navigateur est un point d’accès vers l’ensemble des services de Google, déjà ultra dominants sur le marché des services en ligne, une situation assimilée à un abus de position dominante. Pour rappel, Chrome est utilisé par plus de 3 milliards de personnes dans le monde. Les requêtes ne s’arrêtent pas là puisqu’Alphabet devrait aussi scinder l’ensemble des activités de Google voire revendre Android si les mesures proposées par Alphabet ne s’avéraient pas suffisantes pour rétablir un semblant de concurrence.
![]()
C’est évidemment la stupéfaction du côté de Google, dont les dirigeants ne s’attendaient visiblement pas à un tel coup de semonce. La firme de Mountain View dénonce par la voix de Kent Walker, Président des affaires mondiales de Google, « un programme interventionniste radical qui nuirait aux Américains et au leadership mondial des États-Unis dans les technologies. »
Certains experts estiment que la procédure lancée par le DoJ vise avant tout à obtenir des concessions, mais d’autres pensent au contraire que Google est mal embarqué dans cette affaire, la société ayant déjà été condamnée aux États-Unis pour ses abus de position dominante sur le marché de la recherche en ligne. Dans le pire des cas, Google pourrait toujours faire appel à la Cour Suprême… qui elle même penche fortement du côté « trumpiste-conservateur » et n’est pas vraiment emballée par l’interventionnisme de l’état dans les affaires économiques.
La Poste confirme ce jeudi 25 décembre la reprise complète de ses activités après une cyberattaque qui a duré tout au...
Les plateformes de commerce en ligne font face à un afflux sans précédent de cadeaux de Noël remis en vente quelques heures...
Google s’apprête à lever une restriction historique au niveau de Gmail pour permettre aux utilisateurs de changer leur adresse...
L’Autorité italienne de la concurrence (AGCM) a ordonné à Meta de geler sa politique interdisant aux entreprises...
5 commentaires pour cet article :