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C’est presque une conversion, presque une révélation. Il n’est pas toujours évident de se faire à l’usage d’une toute nouvelle interface, surtout pour celui qui, comme moi, est habitué à l’usage exclusif d’un iPad, presque formaté avec l’habitude par la grille d’ icônes d’iOS et les gestures spécifiques de l’OS mobile d’Apple. Et pourtant, autant le dire tout de suite en préambule (et quitte à tuer tout suspens), j’ai été séduit par cette Surface 2 4G qui était pour moi comme la porte d’entrée dans un nouvel univers informatique, et aussi, surtout, une autre vision de la tablette.
UNE FINITION IMPECCABLE
La Surface 2 4G, c’est d’abord la très bonne surprise d’une finition absolument impeccable, largement au niveau de ce que propose Apple avec son iPad, ce qui n’est pas peu dire. Possesseur d’une Xbox 360 à la finition très moyenne et d’une fiabilité toute relative (2 fois échangée), mes aprioris envers le Microsoft fabricant de produits informatiques étaient donc assez négatifs. Mais l’évidence s’impose avec cette dernière Surface 4G qui ne souffre vraiment d’aucun reproche sur cet aspect. La finition d’un matériel électronique n’est pas quelque chose d’anodin, elle participe de l’impression globale qu’une culture du produit et du respect de ses moindres détails a été à l’origine de sa conception. La Surface 2 4G est le premier produit Microsoft que j’ai eu en main qui m’a donné cette certitude que le géant de Redmond ne s’était pas contenté de mettre des composants dans un boitier rectangulaire.
Design racé et pied intégré dans la coque; la Surface 2 4G est une tablette élégante et fonctionnelle
L’autre bonne surprise, plus prosaïque, concerne les caractéristiques de la tablette; un rapide coup d’oeil sur les spécifications m’informe que l’écran est une dalle Full HD basée sur une puce Nvidia Tegra 4, et que ma tablette de test dispose de 64 GB de mémoire de stockage. Tout cela semble très correct mais je préfère bien sûr juger sur pièce. A l’allumage, la machine invite à effectuer les premiers paramètres, une étape nécessaire qui n’aura pris en tout et pour tout que deux minutes, connexion internet comprise.
Comme prévu, l’écran se montre très lumineux et contrasté et les fameuses tuiles de l’interface Metro UI explosent littéralement à la figure. C’est propre et net et il ne semble pas y avoir de problèmes particuliers d’homogénéité de la dalle ou de dérive colorimétrique; passons donc aux premières manipulations.
UNE INTERFACE CLAIRE ET HOMOGENE
L’interface Metro UI ne m’est pas familière et pourtant, je saisis assez vite le principe consistant à faire glisser les écrans à gauche ou a droite, ou à chercher d’autres options en tirant vers le haut ou le bas. Globalement l’interface de Microsoft me fait penser à des baies coulissantes donnant accès à d’autres baies. Il y a un côté très «physique» étrangement à cet assemblage de rectangles épurés, même si la succession de couleurs primaires sature parfois un peu trop l’espace et l’oeil. Metro UI gagnerait peut-être à casser cette uniformité. Ne venant pas du monde Windows, je ne cherche pas à «retrouver» le bureau Windows classique et accepte d’autant mieux la proposition radicale de Microsoft.
Un affichage impeccable, mais qui a tendance à prendre les reflets
ATOUTS ET CONTRAINTES DU FORMAT HYBRIDE
Je suis donc prêt pour une utilisation au long cours, et, 4G oblige, si possible en situation de mobilité. A l’usage quotidien, en mode tablette nomade, la Surface montre tout d’abord quelques limitations largement dues au fait qu’il s’agit bien d’un hybride. Plusieurs points trahissent immédiatement ce choix conceptuel voulu par Microsoft. Citons déjà le poids de l’engin, nettement supérieur à celui de l’iPad Air, qui pousse à rechercher un support où poser la tablette. Cela tombe bien, la Surface 2 4G est dotée d’un pied de support parfaitement intégré à la coque. Mais dans le bus ou en bord de plage, l’obligation de tenir à main levée une tablette aussi lourde (près de 700 grammes tout de même), n’est pas forcément des plus pratiques. C’est d’autant plus rageant que l’autonomie de la Surface se montre réellement excellente, dépassant largement les 11 heures en Wi-Fi, et flirtant même avec les 7/8 heures en connexion 4G. Il y a ensuite le format de la tablette, en quasi 16/9eme, qui incite à ne l’utiliser qu’en position horizontale, ce qui ne s’avère pas toujours optimal en mobilité et oblige souvent l’emploi des deux mains. Que l’on se rassure : la Surface 2 4G est parfaitement utilisable en mode nomade et sans support, mais clairement, ce n’est pas l’utilisation optimale de cette tablette et cela se sent véritablement à l’usage. Paradoxalement, la Surface 4G , forcément plus nomade par nature du simple fait de sa compatibilité avec les réseaux mobiles de dernière génération, paye ici son caractère hybride.
Sortie vidéo HD, USB 3, la Surface 2 4G est bien plutôt bien fournie niveau ports
Pour autant, ses performances générales, notamment en surf, s’avèrent excellentes. La 4G fait des merveilles et Internet Explorer n’est plus ce navigateur qui semble attendre l’affichage comme d’autres attendent le train. Tout est vraiment très très rapide et donne l’illusion d’être toujours à côté d’une borne Wi-Fi. Dans le registre des satisfaction encore, l’affichage double-fenêtrage est vraiment la grande idée, qui plus est vraiment utile. Je ne compte plus sur iPad le nombre de fois où j’ai souhaité accéder à une information disponible sur Internet sans vouloir nécessairement quitter l’activité en cours. Avec la Surface, plus de gymnastique pénible et répétitive entre deux écrans.
UNE BOUTIQUE APPLICATIVE ENCORE TROP LIMITEE
Sur le plan logiciel, la encore, l’héritage des solutions Microsoft est un vrai «plus» qui n’arrive pas cependant tout à fait à compenser le manque patent de logiciels dans la boutique applicative de Windows 8 RT. Un rapide état des lieux dans la section jeu refroidit un peu; il est bien dommage de n’avoir pratiquement qu’un choix limité de jeux dits «casuals» alors que la carte graphique de la Surface est parfaitement capable d’afficher des titres sophistiqués en 3D. Je remarque tout de même la présence au catalogue de l’excellent Skulls of The Shogun , un jeu de stratégie très bien réalisé et hérité de la plateforme 360. Mais il faudra beaucoup plus de jeux de ce calibre pour venir titiller l’offre disponible sur les plateformes iOS et Android, tant en quantité qu’en qualité. Heureusement la Surface garde pour elle l’avantage de la solution cloud de Microsoft, SkyDrive, véritablement excellente et bien plus proche d’un DropBox évolué que ne l’est l’iCloud d’Apple. Office, ou plutôt sa version «light», est proposé gratuitement avec la tablette mais il ne s’agit pas de la version complète de bureau, Windows RT oblige.
Skulls of the Shogun, l’un des trop rares jeux AAA de la boutique applicative de Microsoft
Après 3 semaines à vadrouiller avec la Surface 2 4G, de la plage toute proche à mon domicile, d’une terrasse de café à Perpignan à la table de mon salon, que peux t-on conclure de cette tablette ? Globalement qu’elle reste bien, malgré l’ajout de la 4G, une tablette de «maison»; sa forme, son poids, sa prise en main globale ont fait qu’elle aura souvent supplanté mon iPad au domicile, ce qui n’est pas un mince exploit. L’interface ne plaira pas à tout le monde, mais la réalité, c’est qu’il suffit de s’y investir un peu sans vouloir retrouver les repères Windows classique (facile dans mon cas) pour y trouver parfaitement son compte; je continue à préférer la grille d’application d’iOS, mais la solution de Microsoft est cohérente, pertinente, et sans aucun accroc technique.
UNE ALTERNATIVE SEDUISANTE
Cette belle tablette très bien finie mérite vraiment de trouver son public. Elle ne fera pas oublier la nécessité d’une pure tablette non-hybride pour ceux qui utilisent leurs appareils principalement ailleurs que chez eux – sauf s’il s’agit du bureau de travail bien sûr – mais elle est un concurrent redoutable dès lors que l’usage reste lié au domicile, ce qui reste encore le contexte d’utilisation le plus répandu des tablettes actuelles. Son clavier dédié n’est pas un simple accessoire – un peu cher -, il est le complément idéal qui permet à la Surface 2 4G de retrouver sa «vraie» nature, celle d’un appareil hybride qui reste encore très marqué par une orientation micro. Au final, une très belle découverte.
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15 Dec. 2024 • 16:35
15 Dec. 2024 • 16:14
15 Dec. 2024 • 15:55
15 Dec. 2024 • 15:44
article intéressant, mais il faut faire quelque chose pour la typo du texte, c’est tout simplement ILLISIBLE.
Bonne continuation.
Je n’allais pas dire que Metro UI est inutilisable alors que ce n’est pas du tout le cas et que j’explique continuer à préférer iOS en plus. Idem concernant la qualité de fabrication, qui est réellement impressionnante, alors même que là encore je raconte mes mésaventures avec la Xbox de …Microsoft.
C’est une tablette très bien finie, bien conçue et cohérente, dotée d’une très bonne autonomie et clairement orientée hybride. Ces éléments tiennent de la constatation, pas d’un avis partial. Et je partais sceptique sur Metro ou la qualité de fab. Si j’avais « bashé » la tablette on aurait alors sans doute reproché mon penchant vers les produits Apple. Sont-ce vraiment des critiques sérieuses ?
Si tu nous suis sur iPhoneAddict tu sais que nous apprécions plus particulièrement les produit Apple, mais nous ne sommes pas fermés et apprécions de pouvoir tester d’autres produits. Perso j’ai été surpris pas la qualité de la tablette même si au quotidien je préfère utiliser mon iPad pour ce que j’ai à faire.