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Après Neuralink et son singe capable de jouer à Pong par la seule « force » de sa pensée (et de tout un appareillage complexe), voilà que la Chine, ou plutôt l’Université Nankai de Tianjin, présente à son tour une interface cerveau-ordinateur, et là encore c’est un singe qui sert de cobaye. Plutôt que de jouer à Pong, le macaque contrôle ici un bras robotique « juste » par la pensée. Le procédé technique utilisé est similaire à celui de Neuralink : un récepteur ECG est placé directement sur le cortex moteur du singe (via la veine jugulaire), l’objectif étant de récupérer ces signaux ECG puis de les retranscrire, grâce à un appareil distant, en instructions de commandes exploitables (pour manipuler un bras robot ou jouer à Pong donc…).
La procédure d’installation du capteur ECG est à priori nettement moins invasive que la méthode choisie par Neuralink, qui pour rappel consiste à placer de minuscules filaments-récepteurs dans le cerveau, ces filaments étant eux-mêmes reliés à une unité ECG externe ou sous-cutanée. Cette différence « chirurgicale » n’est pas anodine puisque la Food & Drug Administration (FDA) a pour l’instant bloqué les recherches de Neuralink pour raisons de sécurité. La Chine va t-elle profiter des déboires de Neuralink pour reprendre de l’avance sur ce type de recherches ?
On notera enfin que les chercheurs de l’Université Nankai avancent les mêmes raisons qu’Elon Musk pour justifier leurs travaux : une interface cerveau-machine permettrait de redonner de l’autonomie à des personnes paralysées. Les premiers essais sur l’homme pourraient démarrer d’ici 5 ans.
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