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Si la CMA semble plus que jamais arc-boutée sur une position radicale dans le dossier du rachat d’Activision Blizzard (Microsoft doit se séparer de Call of Duty sinon blocage du rachat), les nouvelles semblent bien meilleures partout ailleurs : la Chine s’apprêterait à valider l’acquisition, tout comme l’Europe, et même l’intransigeante FTC ne serait plus opposée à un accord avant la date butoir de mai. Mieux encore, le juge D. Michael Chappell, président administratif de la FTC, a été convaincu par les avocats de Microsoft que Sony doit à son tour montrer patte blanche dans ce dossier. La firme japonaise (dirigée des Etats-Unis) devra ainsi fournir les preuves que le rachat causerait sa perte sur le marché du JV.
Plus redoutable encore pour Sony, cette obligation d’apporter des pièces au dossier couvre l’ensemble des accords commerciaux passée entre Sony et les éditeurs après le 1er janvier 2019, ce qui inclut les clauses interdisant à certains studios de publier leurs jeux sur le Xbox Game Pass. « Microsoft fait valoir que la plainte dans cette affaire contient un certain nombre d’allégations concernant les accords d’exclusivité des développeurs de consoles de jeux vidéo hautes performances avec les éditeurs de jeux vidéo » déclare ainsi le juge Chappell. « Microsoft déclare qu’il est conscient que SIE exige de nombreux éditeurs tiers qu’ils acceptent des clauses d’exclusivité, y compris celles qui empêchent les éditeurs de mettre leurs jeux sur le service d’abonnement multi-jeux de Xbox, et que comprendre toute l’étendue des accords d’exclusivité de SIE et leur effet sur la compétitivité de l’industrie contribuera à sa défense. »
Et de conclure :« La nature et l’étendue des accords de licence de contenu de SIE sont pertinentes pour les allégations de la plainte concernant des accords d’exclusivité entre les développeurs de consoles de jeux vidéo et les développeurs et éditeurs de jeux vidéo ». Sony se retrouve désormais dans le rôle de l’arroseur arrosé : après avoir largement alimenté les motifs de grief des régulateurs… Sony va désormais devoir publier des informations qui pourraient avoir un effet dévastateur sur son image de marque.
La volonté de la FTC de contextualiser en détail le rachat tranche avec le refus très ferme de la CMA de tenir compte des réelles forces en présence sur le marché du JV. Le régulateur britannique reprend pourtant point par point les arguments de Sony à l’encontre du rachat… sans que jamais la firme japonaise ne soit invitée à publier les éléments factuels permettant de justifier les craintes formulées. Pire encore, la CMA accuse Microsoft de certaines pratiques anticoncurrentielles sur les exclusivités – des pratiques qui sont pourtant déjà au coeur de la stratégie de Sony depuis la PS4 – comme si seul Microsoft devait être comptable de ces pratiques dans le secteur du JV. La décision de la FTC ainsi que la probable validation du rachat par l’Europe vont t-elles pousser la CMA à un peu plus de recul dans ce dossier ? Ce n’est clairement pas acquis…
SOURCEThe Verge
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21 Nov. 2024 • 17:58
21 Nov. 2024 • 17:10
21 Nov. 2024 • 15:40
21 Nov. 2024 • 14:30
Bizarre pour une entreprise qui dénonce le soi-disant futur monopole de MS dans l’industrie après le rachat. 🤔.