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Les sites avec l’extension .ai, de plus en plus prisés par le secteur de l’intelligence artificielle, rapportent gros à… l’île d’Anguilla, dont c’est le nom de domaine officiel sur Internet.
En effet, les deux lettres .ai ne font pas référence aux initiales AI (intelligence artificielle en anglais), mais à ce territoire britannique des Caraïbes, qui comme tout pays ou territoire dispose d’une extension nationale qu’il gère à sa guise. Mais le secteur de l’intelligence artificielle, en plein essor, s’est emparé de ce nom qui évoque son secteur, et de plus en plus d’entreprises achètent des sites en .ai. Actuellement, leur nombre atteint 175 659, après un doublement en 3 ans.
Pour Anguilla, qui les facture 60 dollars par an et qui a augmenté ses prix, les recettes mensuelles ont doublé ces six derniers mois, a précisé Vince Cate, gestionnaire technique du nom de domaine de l’île. Anguilla ne demande aux acheteurs aucune preuve de lien avec son territoire.
Le .ai représente la troisième source de revenus pour le gouvernement de l’île. « Au rythme de croissance actuel, je pense qu’il représentera sa deuxième source fin 2023 et à terme sa première », a estimé Vince Cate, sans en préciser le montant. Mathématiquement, à 60 dollars par an, cela signifie un revenu de l’ordre de 10 millions de dollars par an.
« Il existe deux sortes d’extensions, celles en deux lettres qui correspondent à un pays ou un territoire et les noms génériques qui représentent un secteur », explique Pierre Bonis, directeur général de l’Afnic, qui gère l’extension .fr. « C’est un détournement de l’utilisation d’un nom de domaine national », a-t-il souligné, citant d’autres cas similaires ces dernières années. Ainsi le .tv utilisé par les chaînes de télévision mondiales est en réalité le nom de domaine des îles Tuvalu, un archipel polynésien. Le .io a été adopté par des développeurs qui y voient les initiales input/output, abréviation courante en informatique, alors qu’il s’agit du domaine Indian Ocean, appartenant à une île britannique au milieu de l’Océan Indien.
« C’est une pratique qui existe pour les petits pays. Mais le prix du .ai est élevé — en comparaison, l’Afnic facture le.fr 4,56 euros — et n’a pas vocation à devenir massif », selon Pierre Bonis.
SOURCEAFP
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