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Les sites et applications de GPS vont devoir mieux informer les usagers sur l’impact négatif de leurs trajets sur l’environnement et leur santé, proposer des trajets moins polluants et des alternatives à la voiture, a annoncé le gouvernement.
Dès qu’un utilisateur cherchera à planifier un trajet, le résultat devra afficher une estimation de la pollution causée, avec les quantités de gaz à effet de serre et de polluants de l’air (oxydes d’azote, particules PM10) émis par les différents modes de transport suggérés. Les applications et sites de transport multimodaux, du type Google Maps, Waze, Moovit ou Mappy, devront mettre en avant les propositions d’itinéraires dont l’impact est le plus faible en termes d’émissions de gaz à effet de serre.
Si le trajet comprend un passage en voiture sur une portion où la vitesse maximale autorisée est supérieure ou égale à 110 km/h, ces applications devront proposer des alternatives permettant une baisse de la vitesse de 20 km/h, et donc moins d’émissions.
Alors qu’elles renvoient parfois les automobilistes vers des voies secondaires, au grand dam des riverains, les applications de GPS devront désormais s’efforcer de proposer des itinéraires de délestage évitant l’usage massif de voies secondaires non prévues pour du trafic intensif. Sauf si ces détours permettent de gagner plus de 10% du temps de trajet restant, ou qu’il y a des travaux ou un accident sur la voie principale.
Par ailleurs, à partir de décembre 2022, tous les sites et applications devront diffuser régulièrement des messages de sensibilisation quand un utilisateur envisage un trajet en voiture. Ces messages du type « Pour les trajets courts, privilégiez la marche ou le vélo » ou « Passer de 130 à 110 km/h sur autoroute réduit votre consommation de 20% » seront accompagnés d’une signature « #SeDéplacerMoinsPolluer », déjà obligatoire dans les publicités pour automobiles.
Les applications doivent également informer les utilisateurs d’éventuelles restrictions de circulation, comme des Zones à faibles émissions (ZFE), qui doivent se multiplier dans les prochaines années.
Enfin, les applications multimodales devront afficher fin 2022 les données relatives au réseau cyclable, aux aires de covoiturage et au stationnement rassemblées dans la base de données du site transports.gouv.fr, et fin 2023 toutes les offres de transport en commun et de véhicules partagés (vélos, trottinettes).
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