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Wish avait fait une demande pour que la justice française annule la sanction concernant son déréférencement des moteurs de recherche. Mais la plateforme de vente en ligne a été déboutée, le déréférencement reste en place.
Le juge a rejeté les arguments de Wish, soulignant notamment que la plateforme, accusée de vendre des produits dangereux, n’avait pas démontré qu’elle avait respecté les injonctions du ministère de l’Économie et des Finances pour assurer une meilleure sécurité de ses produits.
En juillet, le ministère avait enjoint « la société de cesser de tromper le consommateur sur la nature des produits vendus, sur les risques inhérents à leur utilisation et sur les contrôles effectués ». Estimant que Wish ne respectait pas cette demande, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire avait demandé le 23 novembre le déréférencement de la plateforme des principaux moteurs de recherche, appliquant pour la première fois en France une nouvelle disposition votée en 2020 par le Parlement.
Les moteurs de recherche ont appliqué la décision du ministre de l’Économie au bout d’une semaine environ. L’application Wish a été retirée des magasins d’applications d’Apple et Google, et n’apparaît plus dans les réponses des moteurs de recherche comme Google et Bing.
Wish continue d’être accessible aux internautes français via leur navigateur web en entrant l’URL, mais sa suppression des résultats de moteurs de recherche doit l’amputer d’une bonne part de sa fréquentation. Si la sanction actuelle de Bercy ne suffisait pas à faire entrer Wish dans les rangs, le gouvernement pourrait interdire complètement le site sur le territoire français.
Dans un communiqué transmis à KultureGeek, Wish indique :
Nous sommes déçus que notre recours ait été rejeté par le tribunal administratif de Paris, suite à l’audience qui s’est tenue le 10 décembre. Nous affirmons que l’injonction de la DGCCRF représente une action illégale qui dépasse largement les prérogatives de toute autorité de surveillance du marché. De nombreux problèmes évoqués par la DGCCRF sont basés sur des analyses erronées qui, selon nous, ont été entièrement déformées et présentées de manière sensationnelle. Nous allons faire appel de cette décision devant le Conseil d’Etat et, attendons une audience dans les semaines à venir. Nous continuerons également à contester le bien-fondé de l’injonction initiale de la DGCCRF dans le cadre de procédures parallèles. Nous restons ouverts à un dialogue constructif avec la DGCCRF dans le cadre de la loi.
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