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Le week-end dernier, Vivendi a confirmé son choix de se tourner vers Altice (Numericable) pour vendre sa filiale SFR, qui est le second opérateur sur le marché français. Le perdant dans cette affaire est le groupe Bouygues, qui comprend Bouygues Telecom. Il était lui aussi partant pour racheter SFR, mais il n’a finalement pas été choisi, malgré ses nouvelles offres faites à Altice. Aujourd’hui, Martin Bouygues, PDG du groupe, s’exprime dans une interview avec Le Figaro.

Selon Martin Bouygues, Vivendi a changé son fusil d’épaule. La maison mère de SFR avait assuré au principal intéressé que SFR pouvait être sa propriété. « Jean-René Fourtou (le PDG de Vivendi, NDLR) qui m’a convaincu en janvier de m’intéresser à la vente de SFR, en m’assurant de la pertinence et de la faisabilité de l’opération. Pour des raisons qui me sont inconnues, (il) a totalement changé d’attitude un peu avant le dépôt de notre première offre. De futurs partenaires, nous sommes devenus soudainement des gêneurs ».
Il souligne que de nombreux investisseurs étaient prêts à aider Bouygues pour effectuer ce rachat. « Ils pensaient que notre projet était le meilleur ». Martin Bouygues parle d’une dizaine d’investisseurs. Il évoque aussi l’emploi qui a été un point important, notamment pour le gouvernement. Celui-ci demandait à ce que zéro poste ne soit supprimé. « En définitive 1 400 ‘doublons’ pouvaient éventuellement subsister. Garder ces collaborateurs ne posait pas de difficulté à une entreprise de cette taille avec un tel potentiel de développement ». À ce sujet justement, mais à une échelle plus large, il estime que l’arrivée de Free a eu un impact négatif. « Des dizaines de milliers d’emplois ont été détruits en deux ans et plus d’un milliard par an de recettes fiscales se sont envolées pour l’État, sans compter la dépréciation de sa participation dans Orange ».
Enfin, il fait le point sur l’avenir de Bouygues Telecom. « Dans un marché à quatre opérateurs, nous savons que nous devons continuer à diminuer nos coûts et à innover fortement », déclare Martin Bouygues. Il estime que son groupe Bouygues « peut lui fournir des moyens importants pour gagner la rude bataille qui s’annonce ». Cette bataille risque en effet de ne pas s’arrêter. Hier encore, Xavier Niel, patron de Free, annonçait vouloir encore baisser les prix.
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Merci Mr Niel !!! Merci pour mon compte surtout!
Par contre ils sortent D’où ? 15 milliard du chapeau! Bouygues et les autres acteurs de téléphonie font encore des marges énormes grâce à nous et à notre santé.