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12 membres de l’équipe AlexandriZ qui ont partagé pendant plusieurs années des ebooks de façon illégale sur Internet ont encouru des peines, allant d’une amende à de la prison avec sursis. C’est le parquet de Nanterre qui a pris en charge ce dossier, après les plaintes d’une vingtaine d’éditeurs français, rapporte l’AFP.
Dénonçant une « structure avec un chef, des administrateurs et des contributeurs », le procureur a rappelé que les prévenus, poursuivis pour contrefaçon en bande organisée, avaient organisé la diffusion de dizaines de milliers d’œuvres sur le forum TeamAlexandriz, « dans des flux qui dépassent largement le cadre d’échanges entre amis ». Il a requis des peines allant de l’amende de 5 000 euros à la peine de prison de six mois avec sursis, assortie de 10 000 euros d’amende.
En début de semaine, les 12 personnes qui ont partagé gratuitement et illégalement des ebooks sur Internet ont plaidé leur amour pour la littérature. Elles ont expliqué avoir façonné des copies pirates pour pallier une offre légale de livres numériques insuffisante à leurs yeux en 2010, au moment des faits qui leur sont reprochés. En face, les éditeurs Flammarion, Grasset, Gallimard, Actes Sud, Hachette, Albin Michel et d’autres voient un véritable manque à gagner. En effet, ils touchent 0 euro avec le piratage.
« En plus de nous voler on nous fait la morale, on nous donne des leçons », a tonné l’un des avocats des parties civiles, Richard Malka, lui-même auteur de livres et de bandes dessinées. « C’est comme si quelqu’un allait à la Fnac, volait des livres, et disait qu’il a le droit de le faire parce que les livres sont trop chers ou mal édités », a-t-il ajouté. Il a expliqué « défendre la protection des auteurs » et a comparé l’attitude des prévenus à celle d’« enfants rois » et de « geeks surpuissants ».
Du côté d’AlexandriZ, un des membres est une personne âgée amatrice de littérature. L’avocat de la défense a expliqué que cette personne « n’a jamais eu le sentiment d’appartenir à une bande ». Cette affaire est « un mauvais polar », a-t-il ajouté.
Cette histoire avec l’équipe AlexandriZ pour les ebooks a débuté il y a 10 ans maintenant. Elle est toujours d’actualité, comme nous pouvons le voir. Les membres scannaient des ouvrages depuis leur imprimante domestique, nettoyaient les fichiers PDF puis les mettaient en ligne sur un serveur. Tout cela gratuitement… et illégalement. L’équipe a cessé ses activités en août 2013.
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21 Nov. 2024 • 22:43
21 Nov. 2024 • 20:09
21 Nov. 2024 • 18:56
21 Nov. 2024 • 18:44
Remettez 80% du prix d’un e-book à l’auteur ou son conjoint, et les 20% restant en partage au gérant du site et au bonnes œuvres des distributeurs qui ne font rien… et 0,00€ à la CGT du livre. Question les bénéficiaires des bibliothèques municipales ne sont-ils pas des pirates ?