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Bruno Le Maire a une dent contre les GAFA, à savoir Google, Apple, Facebook et Amazon. Pour le ministre de l’Économie, ces groupes « sont aujourd’hui les adversaires des États ».

« L’un des plus grands défis du 21e siècle (…) c’est l’émergence de géants du numérique qui sont aussi puissants que des États », a déclaré Bruno Le Maire au micro de Radio Classique. Les GAFA sont « aussi puissants financièrement, aussi puissants technologiquement, aussi puissants en termes commerciaux » que les États, a expliqué le ministre.
Il a rappelé son combat « pour que ces géants du digital soient taxés au même niveau que les entreprises françaises ». Il se félicite que cet objectif soit « relayé désormais par la Commission européenne ». Le ministre assure au passage que « ce combat, nous le gagnerons ». Il estime que cette lutte contre les GAFA est politique, sociale et financière, en plus d’être économique.
Les 137 pays membres de l’OCDE ont échoué en octobre à trouver un accord sur la fiscalité des GAFA avant la fin 2020. C’est notamment en raison du blocage des discussions par les États-Unis. Bruno Le Maire a dit en septembre espérer qu’une solution européenne puisse être trouvée l’an prochain.
Et attendant, la France a mis en place une taxation à 3% sur le chiffre d’affaires de ces grands groupes. Les GAFA ont pour habitude de consolider leurs bénéfices dans les pays à la fiscalité la plus avantageuse, comme l’Irlande. La France veut y mettre un terme à sa façon.
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J’ai travaillé dans un grand groupe étranger et les prix de cession étaient purement fictifs et sans rapport avec les coûts de production. Ils étaient calculés pour optimiser la fiscalité.
Une taxation sur le CA n’a pas grand sens car entre Apple, Facebook, Google, Microsoft et Amazon, les marges sont extrêmement différentes.
La taxe n’est pas de 3% de leur CA mais de 3% de leur CA uniquement sur les services numériques, ce qui est extrêmement différent.