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C’est un constat qui glace le sang. Selon Erica Olsen, directrice du Safety Net Project at the National Network to End Domestic Violence, les assistants connectés de type Google Home ou Alexa seraient détournés de leur fonction principale dans le contexte de violences conjugales. 30 femmes anciennement victimes de leurs compagnons ou de leurs ex-compagnons témoignent auprès du New York Times sur la façon dont leurs tortionnaires ont utilisé les assistants domotiques afin d’accentuer leur emprise sur elles.

Ainsi, les hommes violents ou/et harceleurs n’hésiteraient pas à se servir des bornes connectées comme d’un moyen d’exercer leur violence à distance; augmenter à fond la température d’un thermostat connecté ou le son d’une enceinte bluetooth, utiliser les caméras de vidéo-surveillance pour espionner sa femme voire son ex-femme, bloquer l’accès à une serrure connectée, tous les moyens semblent bon pour faire régner la terreur, sauf qu’ici il n’y a pas besoin d’une IA « tueuse » pour sombrer dans le cauchemar (comme dans la série Tau de Netflix) : les hommes se chargent eux même de cette très répugnante besogne.
Cette « mainmise » technologique des abuseurs a pour origine une disparité des tâches profondément sexiste, les hommes prenant majoritairement en charge le paramétrage et l’installation du matériel technologique, qu’il s’agisse d’une nouvelle télé 4K… ou d’une enceinte connectée. Même des individus éloignés du domicile conjugal (par décision de justice par exemple) peuvent ainsi continuer à harceler leur ex-compagne dès lors qu’ils disposent des droits d’accès au matériel domotique installé dans la maison.
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