TENDANCES
Comparateur
- AUTO
Plusieurs syndicats appellent les salariés d’Ubisoft en France à une grève de trois jours les 15, 16 et 17 octobre pour protester contre un retour en présentiel forcé, ont-ils annoncé aujourd’hui, alors que le géant du jeu vidéo traverse une passe difficile.
Le syndicat des travailleurs et travailleuses du jeu vidéo (STJV), Solidaires Informatique et la CFE-CGC Fieci dénoncent la décision prise mi-septembre par Ubisoft d’imposer au moins trois jours de présence par semaine au bureau.
Avec la généralisation du télétravail au moment du confinement, « nombre de nos collègues ont construit ou reconstruit leur vie (vie de famille, logement, parentalité…) et ne peuvent simplement pas revenir aux conditions précédentes », a affirmé le STJV dans un communiqué. « La conséquence de sa décision sera la perte d’emploi de nos collègues, la désorganisation des productions et l’augmentation drastique des risques psychosociaux pour ceux qui restent », a-t-il averti.
Pour Marc Rutschlé, délégué syndical Solidaires Informatique à Ubisoft Paris, cette décision « tombe de nulle part et les salariés sont très inquiets ».
Cet appel à la grève survient au lendemain de l’annonce d’Ubisoft de la baisse de ses objectifs financiers pour l’année, reflet d’un lancement plus faible que prévu de son jeu Star Wars Outlaws ainsi que du report de trois mois d’Assassin’s Creed Shadows, le temps que ses équipes puissent peaufiner le jeu.
L’entreprise traverse aussi une période difficile en Bourse, où son action a perdu plus de la moitié de sa valeur (environ 60%) depuis le début de l’année. Rien qu’aujourd’hui, l’action a chuté de 13,38% pour un prix de 9,89 euros.
Les syndicats demandent l’ouverture « d’une véritable négociation » sur le télétravail, ainsi qu’une augmentation des salaires, sujet qui avait causé un mouvement d’ampleur en février au sein d’Ubisoft. Selon eux, près de 700 employés avaient cessé le travail le 14 février pour demander notamment des hausses de salaire, menant à l’une des plus importantes mobilisations du secteur.
Des chercheurs britanniques de l’université de Birmingham ont développé une nouvelle théorie décrivant les...
C’est la semaine du Black Friday,l’avant dernière semaine du mois de novembre, qui est une période de grosses promotions pour...
La tablette Pixel Tablet 2 ne verra visiblement pas le jour, avec Google ayant décidé d’annuler sa sortie. Le modèle existant,...
Jessica Rosenworcel, la première femme à occuper le poste de présidente permanente de la FCC (Federal Communications Commission),...
Une plainte fédérale ciblant la loi du Minnesota « Utilisation de la technologie Deep Fake pour influencer une...
21 Nov. 2024 • 22:43
21 Nov. 2024 • 20:09
21 Nov. 2024 • 18:56
21 Nov. 2024 • 18:44
Ce mouvement de retour à davantage de présentiel est général dans le secteur de la tech. Bref, trois jours de présentiel par semaine ne me semblent pas excessifs, et je trouve donc cette grève inappropriée. Je n’ai pas détesté télétravailler pendant les confinements, mais je suis retourné au bureau par la suite. Cela ne m’a pas tué.
Je tiens quand même à rappeler que l’objectif d’une entreprise est de générer des profits pour rémunérer ses employés, investir, et assurer sa pérennité. Le présentiel favorisera sans doute de meilleurs échanges au sein des équipes, et je n’imagine pas que les conditions de travail soient désagréables, même s’il paraît que l’ambiance a parfois été malsaine. Cela peut arriver partout; les relations humaines ne sont jamais simples.
Pour conclure, on ne peut pas dire qu’Ubisoft, avec ses 20 000 employés et ses derniers jeux, soit en excellente santé. Le mastodonte risque de réduire ses effectifs, et c’est cela qui m’inquiéterait davantage qu’un retour à trois jours de travail en présentiel.