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Un procès a été ordonné contre 30 personnes, dont les Canadiens Thomas Herdman, distributeur, et Jean-François Eap, dirigeant de la société Sky Global, dans l’enquête en France sur la commercialisation de la messagerie chiffrée Sky ECC utilisée notamment par des narcotrafiquants.
Parmi ces mis en cause figurent des responsables de la société canadienne Sky Global, des distributeurs, des revendeurs et des intermédiaires du circuit de financement, selon l’ordonnance de mise en accusation consultée par l’AFP.
Tous « savaient, ou ne pouvaient raisonnablement ignorer à tout le moins, que ce produit était susceptible d’attirer la convoitise des organisations criminelles opérant dans les divers trafics de stupéfiants extrêmement prolifiques », selon les magistrats instructeurs.
Ils seront jugés par la cour d’assises spéciale de Paris composée de magistrats professionnels, compétente pour le trafic de stupéfiants en bande organisée.
Sky Global a développé, à partir de 2013, une application de messagerie chiffrée appelée Sky ECC. Installée sur des téléphones classiques achetés de la main à la main, en espèces ou en cryptomonnaies et à des tarifs prohibitifs (jusqu’à plus de 2 000 euros les six mois), cette solution téléphonique permettait, avec son système de chiffrement « extrêmement robuste et sophistiqué », d’échanger de façon sécurisée et anonyme.
Toutes ces caractéristiques ont fait de Sky ECC « un moyen de communication à destination (quasi) exclusive des organisations criminelles », estiment les juges d’instruction. Ce que conteste Jean-François Eap.
Le décryptage du système en 2019 par une équipe d’enquêteurs belges, néerlandais et français leur a donné un accès inédit aux pratiques des groupes criminels les plus dangereux. En France, une information judiciaire a été ouverte en 2019 notamment pour association de malfaiteurs en vue de l’importation de produits stupéfiants commise en bande organisée, fourniture de prestations de cryptologie visant à assurer des fonctions de confidentialité sans déclaration conforme et blanchiment d’importation de produits stupéfiants.
12 personnes ont été mises en examen au fil de la procédure, 18 autres sont visées par des mandats d’arrêt, dont Jean-François Eap. Ce dernier a contesté devant la justice le mandat d’arrêt le concernant. Thomas Herdman, 63 ans, est considéré par les enquêteurs comme un des principaux distributeurs de l’application, ce qu’il conteste. Il est le seul à être incarcéré dans ce dossier.
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