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Kaspersky, le célèbre éditeur d’antivirus, a décidé de déposer une plainte antitrust contre Microsoft. Le problème évoqué n’est autre que Windows Defender, à savoir l’antivirus gratuit de Microsoft qui est intégré par défaut dans Windows 10.
Dans sa plainte, Kaspersky accuse Microsoft d’abus de position dominante et note qu’il pousse les utilisateurs à rester avec Windows Defender plutôt que les autres antivirus. Par conséquent, les éditeurs d’antivirus (dont Kaspersky, évidemment) peuvent connaître des pertes financières parce que les utilisateurs ne se sentent pas obligés de regarder les autres solutions disponibles sur le marché, qu’elles soient gratuites ou payantes.
Dans un billet, Eugene Kaspersky, le fondateur de Kaspersky, estime que Microsoft met en avant Windows Defender, alors que celui-ci offre un niveau de sécurité inférieur à ses produits ou ceux de la concurrence. Par conséquent, les utilisateurs avec Windows Defender ne sont pas très bien protégés et sont potentiellement plus sujets à des virus, malwares et autres éléments néfastes. De plus, Eugene Kaspersky affirme que Microsoft a réactivé Windows Defender chez les utilisateurs qui ont migré sur Windows 10, alors que Kaspersky était installé quand ils étaient sur Windows 7 ou Windows 8.1. Enfin, le fondateur de Kaspersky juge que Microsoft ne laisse pas assez de temps aux éditeurs d’antivirus pour faire leurs tests avec les dernières mises à jour de Windows 10 et s’assurer que tout fonctionne correctement.
La plainte a été déposée devant la Commission européenne et l’Office fédéral de lutte contre les cartels d’Allemagne.
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22 Nov. 2024 • 18:15
22 Nov. 2024 • 17:35
22 Nov. 2024 • 16:35
22 Nov. 2024 • 14:56
Aujourd’hui un éditeur d’OS qui ne fournirait pas le minimum de protection pourrait être juridiquement poursuivi.
Quand à Kapersky on comprend que les nouvelles règles d’utilisation d’un OS connecté à un écosystème puisse avoir un impact sur son CA, mais c’est à lui de s’adapter et d’innover.