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Tim Berners Lee n’est pas très connu du grand public, et pourtant cet ingénieur affable a inventé en 1989 dans les labos du CERN (et sur une machine NEXT de la société dirigée alors par Steve Jobs) le World Wide Web, soit ce que l’on appelle aujourd’hui communément Internet. A l’origine, l’invention de Berners Lee et de Robert Cailliau était destinée à faciliter les échanges de documents entre les chercheurs des universités et des écoles scientifiques, mais l’emprise de quelques géants (Google, Facebook, Twitter) et l’oeil inquisiteur des agences de sécurité (ou d’espionnage en l’occurence) ont transformé internet en un vaste réseau de surveillance mondial, à vrai dire LE plus vaste réseau de surveillance qui ait jamais existé.
Tim Berners Lee, un inventeur dépassé (et déçu) par ce qu’est devenu son invention : Internet
Fort de ce constat inquiétant pour l’avenir des libertés individuelles, Tim Berners Lee et d’autres défenseurs des libertés numériques se sont réunis pour le premier Decentralized Web Summit, un évènement destiné à repenser les bases de ce que pourrait être un nouveau réseau garantissant réellement la neutralité et la décentralisation du réseau, la confidentialité des données, et plus globalement la vie privée des utilisateurs. Brewster Kahle, fondateur d’Internet Archive et présent au Decentralized Web Summit, n’y est pas allé de main morte pour dénoncer l’état des lieux actuel : « Edward Snowden a montré que nous avons construit, par inadvertance, le plus grand réseau de surveillance mondial avec le web. Seul un nombre restreint de grands fournisseurs de services s’arrogent de facto l’organisation de notre expérience en ligne. Nous pouvons changer tout ça. »
Des pistes ont été évoquées durant ce « sommet » pour échapper au contrôle direct ou indirect de Google et à l’oeil des agences nationales, comme par exemple la réactivation du Peer-to-Peer; mais sans outils et interfaces réellement « grand public », ces solutions n’attirent aujourd’hui que la frange la mieux renseignée et la plus geek des internautes. Les méthodes permettant de contourner ce WEB centralisé existent, et ne sont pas nouvelles, encore faut-il les rendre aussi attrayantes que les vitrines colorées de Google ou de Facebook, sans compter la difficulté qu’il y a à trouver un modèle économique qui ne rende pas les acteurs totalement dépendants du modèle publicitaire (qui profite essentiellement à Google), qu’il s’agisse des internautes soumis au matraquage publicitaire ou bien des sites eux-même qui sont obligés d’en recourir à des méthodes de plus en plus invasives pour garantir leurs revenus. Autant dire que les difficultés ne sont plus avant tout d’ordre technique (sinon le problème aurait déjà été résolu par Lee et ses copains); un nouveau modèle se cherche…
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22 Nov. 2024 • 14:56
22 Nov. 2024 • 12:50
ok, pourquoi pas.