Les opérateurs français pourraient revoir leur engagement pour la couverture des zones blanches
La taxe des télécoms, plus connue sous le nom « taxe Copé », va augmenter pour passer de 0,9% à 1,2%. Ce sont les opérateurs qui vont devoir la payer, et ces derniers n’apprécient pas la décision du gouvernement de la revoir à la hausse. Cette taxe permet le financement de France Télévisions.
Selon les informations des Échos, la Fédération Française des Télécoms (FFT), qui compte Orange, Numericable-SFR et Bouygues Telecom dans ses membres (mais pas Free), a ou va envoyer une lettre à l’Élysée, au gouvernement et au ministère de l’Économie « pour exprimer leur colère et demander rapidement une entrevue avec l’exécutif ». Pour faire pression, les opérateurs auraient un plan.
Ce plan consiste à évoquer le cas des zones blanches. Il s’agit des régions où la couverture est très mauvaise, voire inexistante. Il s’agit essentiellement des montagnes, mais pas seulement. Les opérateurs français se sont engagés à couvrir ces zones d’ici à mi-2017, bien que ce ne soit pas rentable pour eux. Suite à l’augmentation de la taxe Copé, les opérateurs pourraient donc revoir leurs décisions.
Ils estiment que les termes du contrat n’ont pas été respectés et surtout, qu’ils n’ont pas été récompensés par cet accord de couverture. Affaire à suivre.
Un commentaire pour cet article :
Laisser un commentaire
Quelques règles à respecter :
1. Restez dans le sujet de l'article
2. Respectez les autres lecteurs: pas de messages agressifs, vulgaires, haineux,…
3. Relisez-vous avant de soumettre un commentaire : pas de langage SMS, et vérifiez l'orthographe avant de valider (les navigateurs soulignent les fautes).
4. En cas d'erreur, faute d'orthographe, et/ou omission dans l'article , merci de nous contacter via la page Contact.
Nous nous réservons le droit de supprimer les commentaires qui ne respectent pas ces règles
Ce sont les clients qu’ils doivent satisfaire, pas l’Etat ! Ce sont des sociétés de service mais ce sont toujours les clients qui trinquent… Lamentable.