TENDANCES
Comparateur
- AUTO
Malgré un premier refus pour le rachat de SFR, le groupe Iliad (maison-mère de Free) ne ferme pas la porte à une reconfiguration majeure du paysage des télécoms en France. Aude Durand, directrice générale déléguée d’Iliad, réaffirme la pertinence de l’offre commune de 17 milliards d’euros formulée plus tôt cette année avec Orange et Bouygues Telecom pour reprendre les activités de SFR.

Aude Durand souligne que la structure même du marché français impose une alliance inédite entre les opérateurs. Selon elle, aucun acteur actuel ne pourrait absorber seul SFR sans provoquer un déséquilibre concurrentiel majeur. « D’un simple point de vue concurrentiel, SFR est si grand qu’aucun opérateur unique actuellement sur le marché ne pourrait l’absorber entièrement sans soulever d’importantes préoccupations […] Cela créerait un acteur tout simplement trop gros », explique-t-elle dans une interview au Wall Street Journal.
« Nous continuons de penser que cette offre [de rachat] présente un certain potentiel et qu’elle était bien adaptée à la situation actuelle du marché », fait-elle savoir.
Pour la dirigeante, un « découpage est nécessaire ». C’est précisément la logique de la proposition rejetée par Altice : une répartition des actifs où Bouygues Telecom et Free auraient géré les activités pour les entreprises, tandis que le segment grand public, les infrastructures et les fréquences auraient été partagés entre les trois opérateurs. Cette approche visait à éviter les obstacles réglementaires tout en facilitant l’intégration des actifs.
Au-delà de la simple conquête de parts de marché, cette consolidation répond à un impératif économique : accélérer le déploiement de la 5G et des infrastructures, tout en finançant les technologies d’avenir comme l’intelligence artificielle. Mario Draghi, ancien président de la Banque centrale européenne, a d’ailleurs rappelé dans un récent rapport l’importance de consolider le secteur européen pour garantir ces investissements et créer un marché unique fonctionnel.
Cependant, les régulateurs européens surveillent ces opérations de très près, comme en témoigne la longue enquête ayant précédé la fusion entre les opérateurs Vodafone et Three au Royaume-Uni. Aude Durand note que la Commission européenne et les autorités nationales évaluent chaque marché individuellement pour protéger les intérêts des consommateurs. « Selon les conditions du marché, telles que les niveaux de revenu moyen par utilisateur et la maturité globale du marché, certains opérateurs peuvent trouver plus difficile d’investir », prévient la dirigeante qui continue d’observer les évolutions réglementaires.
Si votre version actuelle d’Office commence à se faire un peu vieille, c’est peut-être le bon moment pour passer à une...
Les ministres de l’Économie de l’Union européenne ont validé une taxe forfaitaire de 3 euros par catégorie...
Alors que la série Yakuza / Like a Dragon fête ses 20 ans cette année, son créateur historique, Toshihiro Nagoshi,...
Décidément, Samsung fait un gros tri d’hiver dans les produits jugés les plus « bankable ». Après...
Reddit a engagé une action en justice contre la nouvelle législation en Australie qui interdit depuis le 10 décembre...
12 Dec. 2025 • 18:37
12 Dec. 2025 • 15:03