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L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) vient de rendre un avis attendu sur le lien potentiel entre l’exposition aux ondes radiofréquences et le risque de cancer. Après avoir passé au crible des centaines de nouvelles études, la conclusion est claire : les données scientifiques disponibles ne permettent pas d’établir une relation de cause à effet. L’agence maintient toutefois ses recommandations de prudence, en particulier pour les plus jeunes.

Pour actualiser ses expertises de 2013 et 2016, l’Anses a réalisé une synthèse des connaissances. Sur un millier de nouveaux travaux scientifiques publiés sur le sujet, les 250 études jugées les plus robustes et pertinentes ont été retenues et analysées. Celles-ci couvrent l’exposition aux ondes radioélectriques utilisées pour la téléphonie mobile, la radio, la télévision ou encore les objets connectés.
L’analyse s’est appuyée sur trois types de données. Les études expérimentales sur des cellules ont bien montré certaines altérations, mais celles-ci se sont avérées transitoires. Chez l’animal, les éléments de preuve d’un effet cancérigène sont jugés limités. Enfin, et c’est le point crucial, les études épidémiologiques menées sur l’humain, bien plus nombreuses qu’en 2016, n’apportent aucun élément probant en faveur d’une augmentation du risque de cancer.
En agrégeant l’ensemble de ces informations, l’agence sanitaire aboutit à une conclusion ferme : il n’y a pas de lien de causalité avéré entre l’exposition aux ondes des téléphones et le développement de tumeurs.
Malgré ce constat rassurant, l’Anses ne clôt pas le débat et renouvelle ses conseils de prudence. Cette position s’explique par plusieurs facteurs. D’une part, les technologies évoluent très rapidement avec la 4G et la 5G, et les usages se généralisent, avec 98 % des plus de 12 ans équipés d’un mobile. D’autre part, les scientifiques ne veulent pas oublier les « petits signaux » d’effets biologiques observés en laboratoire, même s’ils ne suffisent pas à prouver un risque.
L’agence sanitaire juge donc essentiel de maintenir une vigilance continue et de suivre l’exposition de la population, notamment celle des enfants, jugés plus vulnérables.
L’Anses rappelle ainsi l’importance de gestes simples mais efficaces pour réduire très fortement son exposition :
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