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Entre les grandes baies vitrées, les garde‑corps, les miroirs et les parois de douche, l’entretien du verre peut vite devenir une corvée. Ecovacs propose une solution dédiée avec le Winbot W2S (version sans station), un robot lave‑vitres pensé pour l’entretien régulier des surfaces vitrées. Identique au modèle Omni sur le plan du nettoyage (mêmes dimensions, même puissance, même algorithme de navigation), il se distingue par l’absence de mallette‑station : il fonctionne branché via un adaptateur secteur, ce qui allège l’encombrement et le prix, au prix d’un peu moins de confort. Après le test du W2 Omni, Voici notre avis en détail dans ce test complet du W2S.

En version W2S sans station, on retrouve le robot carré d’environ 27 cm de côté et 7 cm d’épaisseur, équipé d’une large poignée pour la mise en place. Le châssis inspire confiance : plastiques épais, assemblage sérieux. Deux chenilles motorisées assurent la translation, tandis qu’un système d’aspiration le plaque fermement au vitrage. Une grande lingette microfibre (velcro) entoure le robot pour l’essuyage, et trois buses de pulvérisation humidifient la zone juste devant le passage. Le procédé TruEdge améliore le traitement des bords et des coins grâce à de petites hélices en silicone. La version sans station est rangée dans dans une sacoche en tissu renforcée.

Différence clé avec l’Omni : le W2S « classique » fonctionne branché via son adaptateur secteur. Pas de mallette, pas d’enrouleur automatique : on gère simplement le câble, ce qui réduit l’encombrement au placard. À l’usage, c’est un peu moins pratique que la version station, mais on gagne en compacité et en coût.
Un mot sur la station Omni : il existe une variante W2S Omni qui ajoute une mallette‑station « tout‑en‑un » (alimentation embarquée, rangement, commandes physiques sur le couvercle, câble auto‑enroulant). Elle ne change pas la qualité de nettoyage, mais simplifie la logistique et les déplacements entre pièces. Si vous intervenez souvent en hauteur, loin d’une prise, ou que vous voulez un transport sans prise de tête, la station apporte un vrai plus de confort.
La promesse d’Ecovacs, ici, tient en deux idées : ne pas obliger l’utilisateur à appairer son robot pour s’en servir, et laisser l’application en appoint pour le confort. Sur la version sans station, il n’y a pas de panneau de commandes déporté. Le robot dispose uniquement de boutons basiques (alimentation, démarrage/pause)., ce qui sera suffisant la plupart du temps.
Avec la station, on peut entièrement piloter le Winbot sans l’application : mise en marche, choix du mode et rappel du câble se font via les boutons du couvercle, avec retour vocal du robot (début, fin, incident).
L’application Ecovacs Home reste utile pour suivre le nettoyage en temps réel, déclencher une pulvérisation ponctuelle, pilotage manuel du robot (pratique pour insister sur une tache localisée), consulter l’état de la batterie, lancer un mode de rotation des chenilles pour les nettoyer facilement, ou mettre à jour le firmware. La connexion s’effectue en local (Bluetooth sur la série W2S, Wi‑Fi selon les versions/régions), et l’usage est pensé pour rester sous supervision : on n’abandonne pas un robot lave‑vitres au-dessus d’une terrasse ou d’un trottoir, même s’il est solidement plaqué au verre.
Le Winbot W2S propose quatre modes qui répondent à des besoins distincts :

La navigation repose sur l’algorithme WIN‑SLAM 4.0, qui calcule des trajets en bandes parallèles et assure une couverture quasi intégrale de la vitre. Des capteurs détectent le vide pour travailler en toute sécurité sur les surfaces sans cadre (garde‑corps, verrières), et un système anticollision contourne poignées et montants. Le robot ne peut pas escalader les cadres : sur une fenêtre à petits carreaux, il faut le repositionner pour chaque panneau.

Le protocole recommandé par Ecovacs est simple et payant : pré‑humidifier la microfibre avant de poser le robot, puis le laisser gérer l’aspersion grand‑angle pendant la session. L’intérêt : déposer un film fin et homogène de produit devant les chenilles, et essuyer aussitôt avec la lingette périphérique. En pratique, on observe des vitres rapidement uniformisées : poussière, pluie séchée, traces de doigts et micro‑gouttelettes disparaissent en une passe. Sur des vitres très hautes, la station Omni lestée contrebalance bien la tension du câble et la tenue au verre reste exemplaire.

Sur de grandes baies vitrées intérieures, le robot livre un rendu très propre. Les coins sont mieux traités que sur les anciennes générations grâce au système TruEdge, mais un passage manuel ponctuel reste le seul moyen d’atteindre la perfection quand la saleté est incrustée dans l’angle du joint.

Côté extérieur, les résultats sont bons à condition d’adopter une approche raisonnable. Le W2S Omni n’est pas un décapeur : fientes, dépôts calcaires anciens ou pollution grasse tenace nécessitent de retirer le gros au préalable (raclette, éponge). Une fois ce pré‑nettoyage effectué, le robot enchaîne efficacement et laisse des vitres nettes sans effort physique. Pour les foyers exposés aux arbres et aux vents d’ouest, la stratégie gagnante consiste à programmer un entretien régulier (par exemple toutes les deux semaines) plutôt qu’une bataille semestrielle.
La constance fait partie des points forts : le Winbot W2S répète le même geste avec la même pression et la même trajectoire sur 10 m² comme sur 20 m², sans lassitude ni oubli. C’est précisément ce qui rend un robot supérieur à un nettoyage manuel quand il s’agit d’entretenir un patrimoine de verre conséquent : la qualité de rendu devient prévisible.
Selon le mode, comptez ~2 à 3 minutes pour une fenêtre intérieure en entretien, et 5 à 6 minutes en mode approfondi pour l’extérieur. Le rythme prudent garantit l’adhérence et une bonne précision au niveau des bordures.
Alimentation : le W2S (sans station) fonctionne branché en continu via son adaptateur secteur. En pratique, vous pouvez enchaîner autant de fenêtres que nécessaire tant que le robot reste alimenté. Côté bruit, comptez environ 65 dB(A) à 1 m : audible mais régulier.
La tenue au vitrage est imperturbable : l’aspiration maintient fermement le robot, y compris sur de grandes hauteurs et sur des verres sans encadrement. Pour les extérieurs en étage, la dragonne de sécurité reste de bon sens : on la fixe à un point d’ancrage solide pour éliminer tout risque de chute accidentelle. Sur des surfaces sensibles (verre extra‑clair, miroirs décoratifs), nous n’avons constaté ni rayure ni abrasion ; prenez toutefois l’habitude de rincer la microfibre entre deux surfaces très différentes (pollen, poussière de chantier) pour éviter de traîner des particules abrasives.

Le réservoir intégré a gagné en capacité par rapport aux précédentes générations : il suffit désormais pour plusieurs fenêtres d’affilée sans remplissage. Officiellement, Ecovacs recommande d’utiliser sa solution nettoyante propriétaire ; elle est efficace et sans danger pour le circuit de pulvérisation. En pratique, certains utilisateurs emploient un mélange eau déminéralisée + produit à vitres dilué : cela peut fonctionner, mais tenez compte de deux points : préserver la garantie du robot, et éviter toute formulation trop moussante qui laisserait des auréoles. Par temps chaud, l’eau déminéralisée limite aussi les traces de calcaire.

Les lingettes microfibres fournies passent en machine. Plus vous les rincez souvent, moins vous étalez la saleté : sur de très grandes surfaces, prévoyez d’alterner entre deux ou trois lingettes propres. Une astuce efficace consiste à réserver un jeu de lingettes pour l’intérieur et un autre pour l’extérieur. Nettoyez régulièrement les buses de pulvérisation, les chenilles (le mode de rotation libre dans l’app est parfait pour ça) et les capteurs.
Le robot n’est pas limité aux fenêtres. Nous l’avons utilisé avec succès sur des baies coulissantes, des portes vitrées, de grands miroirs (salle de bains) et des vitres de douche . Il fonctionne aussi sur des surfaces carrelées lisses (murs de cuisine ou de salle de bains) ; dans ce cas, évitez les joints trop creusés qui peuvent perturber les capteurs de vide.
En revanche, il n’est pas à l’aise sur des petits carreaux séparés par des montants épais – il faudra le repositionner souvent et l’intérêt s’amenuise. De même, des vitrages très bombés ou texturés ne conviennent pas : l’adhérence peut être compromise et la pulvérisation ne s’étale pas correctement.

Le W2S reprend l’ADN du Winbot W2 et l’affine pour un entretien régulier plus convaincant : meilleure gestion des coins, pulvérisation plus homogène, réservoir agrandi et bruit abaissé. Voici un récapitulatif synthétique pour vous aider à situer les évolutions.
| Critère | Winbot W2S (sans station) | Winbot W2 (ancienne gén.) |
|---|---|---|
| Coins & bords | TruEdge : nettement mieux dans les angles, moins de reprises à la main. | Traitement standard : angles souvent à retoucher. |
| Pulvérisation | Grand‑angle multi‑buses : humidification plus régulière. | Pulvérisation plus classique, film moins homogène. |
| Réservoir | Capacité accrue (≈ +80 ml vs gén. précédente) : plusieurs vitres d’affilée. | Plus petit : remplissages plus fréquents. |
| Navigation | WIN‑SLAM 4.0 : trajectoires croisées, couverture très régulière. | Efficace, mais moins homogène sur grandes surfaces. |
| Bruit | Env. 65 dB(A) : plus discret que les générations antérieures. | Plus sonore selon les usages. |
| Traces résiduelles | Une légère trace en fin de cycle (facile à effacer). | Traces plus fréquentes, surtout en bords. |
| Profil d’usage | Entretien régulier plus propre et constant. | Correct, mais moins satisfaisant sur les détails. |
En bref : si vous venez du Winbot W2, le W2S apporte des gains visibles sur la gestion des bords, l’homogénéité de la pulvérisation et la constance du rendu, tout en réduisant le bruit. Il ne transforme pas le robot en décapeur pour saletés incrustées, mais il élève nettement la qualité de l’entretien courant.
Les deux modèles nettoient aussi bien. La vraie question est : avez‑vous besoin de la station ? Si vos fenêtres sont proches d’une prise et que vous privilégiez la compacité, la version W2S sans mallette suffit. Si vous nettoyez en hauteur, que vous voulez éviter les rallonges, que vous appréciez l’enrouleur automatique et le transport sans prise de tête, l’Omni s’impose.

Le Ecovacs Winbot W2S Omni est l’un des robots lave‑vitres les plus aboutis pour l’entretien régulier de grandes surfaces vitrées. Son design malin (mallette‑station, câble auto‑enroulant), sa navigation fiable, son système de pulvérisation grand‑angle et l’amélioration notable des coins via TruEdge en font une solution prête à l’emploi, facile à vivre et réellement utile. Il n’élimine pas le nettoyage manuel de fond sur des vitres très encrassées, et il reste audible, mais il transforme la corvée en routine sans douleur.
Si votre logement compte de grandes baies, une véranda, des garde‑corps ou une verrière, et que vous souhaitez des vitres nettes sans effort physique, le W2S Omni mérite clairement sa place à la maison. À budget un peu moindre, la version W2S « classique » conserve l’essentiel des performances, mais l’Omni gagne la partie sur le confort d’usage et le plaisir de s’en servir.
Le Winbot W2S est proposé en version classique, sans station , à 450 euros chez Amazon, Boulanger, Cdiscount et la Fnac, Si vous preferez la version Omni avec la station qui fait également office de batterie et de rangement pour le matériel, elle est proposée à 599 euros chez Amazon, Boulanger, Cdiscount et Fnac et Darty.
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