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Le groupe NSO, tristement célèbre pour avoir développé le logiciel espion Pegasus – logiciel utilisé pour infiltrer des iPhone et smartphones Android-, est sur le point de changer de mains. Un consortium d’investisseurs mené par le producteur hollywoodien Robert Simonds s’apprête à racheter la société israélienne, sous réserve de l’approbation des autorités de régulation israéliennes et américaines.

Ce rachat marque un nouveau tournant pour NSO Group, la firme étant déjà impliqué dans de nombreuses polémiques internationales. Son logiciel Pegasus, capable de pirater un smartphone sans action de l’utilisateur, a en effet été utilisé par certains gouvernements pour surveiller des journalistes, des opposants politiques voire des militants. En 2019, Meta avait d’ailleurs poursuivi la firme pour des intrusions dans WhatsApp, obtenant plus de 160 millions de dollars de dommages et intérêts.
Robert Simonds, l’acquéreur de NSO, est le fondateur de la boite de production STX Entertainment à l’origine de nombreux succès hollywoodiens. Ce dernier avait déjà tenté une prise de contrôle de NSO en 2023 avant de se retirer. Cette fois, un accord de principe aurait été trouvé, bien que des inquiétudes persistent quant à ses anciens liens financiers avec des investisseurs chinois, notamment Tencent et Hony Capital.
Un porte-parole de NSO a tenu à préciser que « l’investissement ne modifie pas le contrôle réglementaire israélien ni les opérations locales de l’entreprise », ajoutant que le siège et les activités principales de NSO « restent en Israël et sous supervision du ministère de la Défense ». Si l’opération aboutit, ce rachat pourrait redéfinir le futur d’une société longtemps symbole des dérives technologiques les plus controversées de la cybersurveillance mondiale.
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