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Le parc d’attraction Disneyland Paris a été victime d’un piratage d’ampleur la semaine dernière. Le groupe de hackers Anubis revendique le vol de 64 Go de données sensibles, incluant 39 000 fichiers confidentiels. Cette fuite expose des informations stratégiques et menace la sécurité des données de l’entreprise.

Selon Anubis, les données dérobées englobent des plans détaillés des zones et attractions du parc, ainsi que plus de 4 000 photos et vidéos. Parmi les attractions concernées figurent des incontournables comme Crush’s Coaster, Big Thunder Mountain, Pirates of the Caribbean, Ratatouille, Phantom Manor, Autopia, Buzz Lightyear et même la future zone inspirée de La Reine des Neiges. Les documents incluent des spécifications techniques, des contrats et des informations sur les travaux de rénovation et de construction. Anubis affirme avoir exploité une brèche chez un partenaire du parc, sans révéler son identité.
Quelques jours après leur annonce sur le dark web, les hackers ont publié l’intégralité des données volées, suggérant que Disneyland Paris a refusé de payer une éventuelle rançon. Cette diffusion publique expose le parc à des risques accrus, notamment l’exploitation de ces informations par d’autres cybercriminels. Clément Domingo (SaxX), une hacker éthique, avertit que les données vont prochainement être « récupérées, traitées et remises en forme par d’autres acteurs de la cybercriminalité ».
🚨🇫🇷 CYBERALERT – FRANCE 🔴 | 💥 Les données extrêmement sensibles de Disneyland Paris finalement diffusées suite à la cyberattaque par le groupe cybercriminel "Anubis" !
Le groupe cybercriminel Anubis a mis a exécution sa menace et a diffusé des milliers d'information sensibles… https://t.co/DFVJ0JJJyd pic.twitter.com/xDqr4lUSqZ
— SaxX ¯\_(ツ)_/¯ (@_SaxX_) June 27, 2025
Cette cyberattaque soulève des questions sur la sécurité des données chez Disneyland Paris et ses partenaires. La publication des plans et spécifications pourrait compromettre des projets en cours, comme la zone La Reine des Neiges, tout en offrant un aperçu inédit des coulisses du parc. Si le parc d’attraction de Marne-la-Vallée n’a pas encore commenté officiellement l’incident, le refus présumé de payer la rançon indique une stratégie de fermeté face aux cybercriminels.
Pour l’avenir, cette fuite pourrait inciter le parc à renforcer ses mesures pour faire face aux cyberattaques, notamment avec ses collaborateurs externes. En attendant, les données circulent sur le dark web, où elles risquent d’être exploitées à des fins malveillantes. Cet incident rappelle l’importance de protéger les infrastructures numériques.
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