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L’année passée a été difficile pour l’émulation, avec une pression croissante de la part de Nintendo qui a mis fin à plusieurs projets d’émulateurs tels que Yuzu, Citra et Ryujinx. Toutefois, aucun de ces cas n’a abouti devant les tribunaux, ce qui laisse le statut juridique de l’émulation en grande partie incertain. Une récente discussion à Tokyo pourrait bien expliquer cette situation.
Lors de l’événement Tokyo eSports Festa, des experts en propriété intellectuelle de grandes entreprises comme Nintendo, Sega et Capcom ont abordé la question des émulateurs. Koji Nishiura, avocat en brevets et responsable de la propriété intellectuelle chez Nintendo, a souligné que, techniquement, l’émulation elle-même est légale au regard de la loi japonaise. Il se trouve que cette position peut aussi être applicable dans d’autres régions, notamment aux États-Unis.
Cependant, si l’émulation est permise, des risques juridiques subsistent selon l’usage qui en est fait. Par exemple, si un émulateur contourne les mesures de restriction technique mises en place par une console comme la Nintendo Switch pour éviter la lecture de jeux piratés, cela peut entraîner des poursuites.
Outre les restrictions techniques, certains éléments spécifiques des consoles, comme les écrans d’accueil ou les menus, sont également protégés par des droits d’auteur. Copier ces éléments dans un émulateur représente donc une violation de la propriété intellectuelle, même si l’émulation en elle-même reste permise. Cela peut ajouter un niveau de complexité juridique pour les développeurs d’émulateurs.
Il semble que Nintendo ait intensifié ses actions répressives, notamment en raison de la sortie de la Nintendo Switch 2, prévue pour 2025. Certains soupçonnent que l’entreprise cherche à protéger dès maintenant ses futures plateformes contre le piratage, anticipant les conséquences d’une éventuelle compatibilité des émulateurs avec la nouvelle console.
En conclusion, bien que l’émulation en soi ne soit pas illégale, son utilisation peut engendrer des complications juridiques, particulièrement lorsqu’elle interagit avec des éléments protégés ou avec des pratiques liées au piratage.
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