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Les moteurs à distorsion, longtemps considérés comme de simples concepts de science-fiction capables de propulser un vaisseau spatial en déformant le tissu de l’espace-temps, pourraient un jour devenir une réalité. Des chercheurs américains estiment en effet qu’il serait théoriquement possible de concevoir ce type de propulsion.
Voyager à des vitesses extraordinaires dans l’espace est l’objectif ultime du moteur à distorsion, également connu sous le nom de “warp drive”. Ce système hypothétique, capable de courber l’espace-temps pour déplacer un vaisseau, fascine les scientifiques depuis plusieurs décennies. La société Applied Physics, basée à New York, et ses ingénieurs soutiennent que cette idée n’est pas hors de portée. Une étude publiée dans la revue Classical and Quantum Gravity présente des travaux allant dans ce sens.
Jusqu’à présent, atteindre une vitesse proche de celle de la lumière reste du domaine de la science-fiction, et le concept de moteur à distorsion semble difficilement compatible avec les lois actuelles de la physique. Cependant, les chercheurs d’Applied Physics pensent que leur approche pourrait changer la donne.
Jared Fuchs, principal auteur de l’étude, a introduit l’idée d’une « bulle de distorsion » entourant le vaisseau spatial. Cette bulle aurait pour fonction de protéger les occupants des déformations de l’espace-temps et des forces gravitationnelles extrêmes associées à un voyage à une telle vitesse. En opérant dans les limites connues de la physique, cette bulle permettrait une propulsion subluminique à vitesse constante, c’est-à-dire voyager à une vitesse proche de celle de la lumière sans la dépasser, tout en préservant la sécurité des êtres humains à bord.
Malgré cette avancée théorique, plusieurs questions demeurent, notamment celle du carburant nécessaire pour alimenter un tel moteur. Les chercheurs suggèrent que ce carburant pourrait être constitué de “matière exotique”. Cette matière hypothétique, qui ne serait pas composée des mêmes particules que la matière ordinaire, pourrait également expliquer l’origine de la matière noire. Toutefois, l’existence même de cette matière exotique n’est pas encore prouvée scientifiquement.
« Bien qu’une telle conception nécessiterait encore une quantité considérable d’énergie, elle démontre que les effets de distorsion peuvent être obtenus sans formes exotiques de matière« , a déclaré Christopher Helmerich, co-auteur de l’étude.
Même si les scientifiques sont optimistes quant à leurs découvertes, ils reconnaissent que les voyages interstellaires ne sont pas pour demain. Il est important de rappeler que la galaxie d’Andromède, la plus proche de la nôtre, se situe à environ 2,5 millions d’années-lumière de la Voie lactée.
Ainsi, l’idée du moteur à distorsion semble progressivement passer de la science-fiction à une possibilité scientifique. Bien que de nombreux défis technologiques et théoriques subsistent, ces recherches récentes montrent que l’humanité continue de repousser les limites de sa compréhension de l’univers. Il est envisageable qu’un jour, des concepts actuellement considérés comme spéculatifs deviennent les fondements d’une nouvelle ère d’exploration spatiale.
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14 Dec. 2024 • 16:05
13 Dec. 2024 • 20:49
13 Dec. 2024 • 20:22
Dans le premier cas on parle en millions ou milliards d’années lumière, dans l’autre en années lumière.
Si on réalise le moteur à distortion dans le futur, ce que j’estime assez probable, on commencera par atteindre les planètes lointaines de notre système solaire, puis les plus proches étoiles et bien plus tard les autres galaxies.,
En fait avec ses 200 milliards d’étoiles, notre galaxie la Voie Lactée, offre un champ d’exploration presque infini.