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Google frappe fort depuis les manifestations du 16 avril dernier durant lesquelles de nombreuses personnes dont des employés de Google avaient protesté contre le contrat de cloud (Project Nimbus) signé entre Google et Israel, et ce dans le contexte des bombardements meurtriers d’Israel sur la bande de Gaza. Ce sit-in organisé par l’association No Tech For Apartheid, s’était soldé par le licenciement 28 employés de Google, la firme de Mountain View s’étant même fendue d’une missive au vitriol pour avertir que ces protestations politiques n’avaient rien à faire dans l’enceinte de l’entreprise. Pour rappel, le bureau du patron du Cloud de Google avait été occupé par les manifestants, et il avait fallu l’intervention des forces de l’ordre pour que tout revienne à la normale.
Des employés de Google protestent contre le projet de cloud Nimbus et contre la guerre à Gaza. Image NO TECH FOR APARTHEID
Ce lundi 22 avril, Google annonce avoir mis à la porte 20 employés de plus, toujours en relation avec les manifestations du 16 avril. « Notre enquête sur ces événements est désormais terminée et nous avons licencié d’autres employés qui se sont avérés directement impliqués dans des activités perturbatrices », a déclaré lundi un porte-parole de Google dans un e-mail adressé à Gizmodo. Ce sont donc pas moins de 48 employés qui ont été licenciés suite à ces évènements, Google ajoutant à cette décision des accusations de harcèlement et d’intimidation.
Les employés licenciés ot réagi lors d’une conférence de presse virtuelle, affirmant que leur manifestation était totalement pacifique et que par conséquent les licenciements étaient juste une façon d’interdire toute prise de position sur les évènements en Israel. Plus inquiétant sans doute, de simples employés qui passaient près des manifestants auraient été licenciés par Google : « Une fois que la sécurité a ordonné aux gens de partir environ deux heures plus tard, il ne restait plus que notre groupe de quatre personnes au sol », a déclaré certain Hasan Ibraheem lors de la conférence de presse. « Cela n’a pas empêché Google de licencier les personnes qui étaient parties lorsqu’on leur avait demandé, et même certaines personnes qui venaient juste de discuter ont également été licenciées. »
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