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Les Jeux olympiques d’été de 2024 vont être l’occasion d’avoir beaucoup de monde à Paris. Les opérateurs français doivent donc se préparer. C’est pour cela qu’Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free Mobile renforcent leurs réseaux mobiles.

« Nous échangeons avec les opérateurs depuis deux ans, avec un bon niveau de collaboration, afin de trouver les meilleurs moyens de renforcer leurs réseaux pour absorber le trafic mobile », a déclaré Mouna Benamar, responsable du spectre radio et mobile de Paris 2024, auprès du Monde.
La tâche n’est toutefois pas si simple. Les quais sont inscrits au Patrimoine mondial de l’Unesco, ce qui empêche de disposer des équipements télécoms n’importe où. Pour la cérémonie d’ouverture, les opérateurs camoufleront des antennes sur les piliers des ponts, cacheront des pylônes temporaires et feront stationner des camions antennes à certains endroits, comme lors de la dernière Coupe du monde de rugby sur la place de la Concorde où se tenait la fan-zone.
Autre élément important : les sites olympiques (stades, salles, piscines, plans d’eau…). Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free Mobile vont faire le nécessaire pour que la 5G soit disponible un peu partout. Ils estiment que le coût sera de l’ordre de plusieurs dizaines de millions d’euros pour chacun d’entre eux.
La vraie question est de savoir si tout ce déploiement suffira pour les Jeux olympiques de 2024. « Nous faisons le maximum pour assurer la meilleure expérience de réseau mobile aux spectateurs sur les sites de compétition et le minimum de saturation pour la cérémonie d’ouverture olympique », indique simplement Mouna Benamar.
Quant aux appels d’urgence, il ne devrait pas avoir de problème étant donné qu’ils sont prioritaires sur les réseaux mobiles. En cas de congestion, un appel vers le 112 est renvoyé vers l’opérateur qui a de la place.
Il y a aussi le cas des ondes qui vont être nombreuses pendant l’événement. Les signaux émis et réceptionnés par des dizaines de milliers d’appareils radioélectriques utilisés pour les JO (caméras et micros sans fil, chronomètres, bornes Wi-Fi, talkies-walkies…) vont cohabiter dans le ciel parisien. Cela pourrait provoquer des embouteillages, au point d’avoir un impact sur la diffusion en direct d’une épreuve.
« Ces JO sont tout à fait particuliers car ils se tiennent sur un périmètre relativement compact, avec des sites situés pour beaucoup en plein cœur de Paris, une ville où, comme dans la plupart des capitales, les fréquences sont déjà bien occupées. Les façades et les toits des bâtiments, qui peuvent modifier la propagation des ondes, compliquent un peu plus l’espace hertzien », explique Gilles Brégant, le directeur de l’Agence nationale des fréquences (ANFR). Tout un travail a donc lieu pour s’assurer que tout se passera bien.
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