TENDANCES
Comparateur
- AUTO
Jota POV, un YouTubeur espagnol, poursuit en justice Google, propriétaire de YouTube, après avoir vu sa chaîne privée de ses revenus publicitaires, ce qui s’apparente à un « licenciement abusif » selon le syndicat UGT qui le soutient dans sa démarche.

« Je n’ai pas d’autre choix que de faire s’asseoir YouTube sur le banc des accusés », a écrit Jota POV sur son compte X (ex-Twitter).
Selon l’UGT, qui réclame l’indemnisation du YouTubeur, la plateforme avait décidé de démonétiser de « manière unilatérale » la chaîne YouTube Ultimo Bastion (dernier bastion) de Jota POV, suivie par environ 18 000 personnes, le privant de revenus publicitaires. « La plainte, préparée par les services juridiques de l’UGT, a été déposée contre Google Espagne, propriétaire de YouTube dans le pays », pour « licenciement abusif », a indiqué le syndicat, qui précise qu’un accord de conciliation a échoué et que le procès se tiendra le 26 juin 2024.
Le syndicat espère en effet prouver grâce à cette procédure l’existence d’« une relation de travail entre un créateur de contenus et Google (YouTube) », en raison de la dépendance du YouTubeur vis-à-vis de la plateforme pour obtenir une rémunération en échange de ses contenus.
À travers cette plainte, l’UGT indique vouloir ouvrir un débat sur « le faux travail indépendant et la précarité que ces géants de la technologie essayent d’imposer en tentant de contourner le droit du travail ».
Google Espagne a estimé pour sa part que les créateurs de contenus « ne sont pas des employés de YouTube, contrairement à ce qui est affirmé » par le syndicat. La société a assuré par ailleurs être « profondément impliquée dans la réussite de ses créateurs, ce qui conduit au partage de la majorité des revenus avec eux ».
Chaque année, la date du 11 novembre — souvent appelée « Single Day » — marque un pic d’offres chez...
Après les États-Unis en septembre, Meta annonce le lancement européen de Vibes. Les vidéos générées par...
Le géant chinois de la fast-fashion Shein a évité de justesse une suspension de ses activités en France en purgeant son site...