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L’intervention des gouvernements pour réguler le développement et l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA) va être « cruciale » pour limiter les risques que présente cette technologie, a plaidé Sam Altman, patron d’OpenAI, la société derrière ChatGPT, devant une commission parlementaire américaine.

« Il est essentiel que l’IA la plus puissante soit développée avec des valeurs démocratiques », a estimé Sam Altman. Selon ses dires, cela « signifie que le leadership des États-Unis est déterminant ».
La mise en ligne de ChatGPT en novembre a démultiplié l’intérêt du public, mais aussi des entreprises, pour l’intelligence artificielle dite générative, c’est-à-dire capable de créer du contenu, texte, images, sons ou vidéo, après avoir été entraînée sur d’immenses bases de données. L’IA générative déchaîne les passions et beaucoup s’inquiètent de son impact potentiel sur une série de professions, avec de possibles suppressions d’emplois massives, mais plus largement sur la société tout entière.
« L’intelligence artificielle a le potentiel d’améliorer à peu près tous les aspects de nos vies, mais elle crée aussi des risques sérieux », a reconnu Sam Altman, lors de son audition par la sous-commission du Sénat sur la protection de la vie privée, la technologie et le droit. « L’une de mes plus grandes peurs, c’est que nous, cette industrie, cette technologie, causions des dommages significatifs à la société », a-t-il déclaré. « Si cette technologie va dans le mauvais sens, elle peut aller assez loin (…) et nous voulons travailler avec le gouvernement pour empêcher que cela ne se produise ».
Il a rappelé que si OpenAI est une société privée, elle est contrôlée par une organisation à but non lucratif, « qui impose d’œuvrer à la large distribution des bénéfices de l’IA et à maximiser la sécurité des systèmes basés sur l’IA ».
Sam Altman s’est régulièrement dit favorable à la mise en place d’un cadre réglementaire pour l’intelligence artificielle, de préférence au niveau international. « Je sais que ça paraît naïf de proposer quelque chose comme ça, cela semble très difficile » à réaliser, mais « il y a des précédents », a-t-il expliqué, évoquant l’exemple de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).
 
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