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Les Etats-Unis viennent de réussir une première historique qui aura sans doute une importance cruciale pour la production d’une énergie largement décarbonée et quasi illimitée dans le futur. Lors d’une conférence de presse ultra médiatisée, Jill Hruby, la sous-secrétaire de l’administration pour la Sécurité nationale nucléaire (NNSA) a ainsi déclaré que ce « lundi 5 décembre, une fusion nucléaire a été réussie dans un environnement contrôlé ». Dans le détail, « 192 lasers se sont focalisés sur une capsule de la taille d’un grain de poivre et ont simulé ainsi le cœur d’une étoile. Ce sont les premiers pas vers une énergie propre qui pourra révolutionner le monde » a poursuivi la sous secrétaire de la NNSA.

Un ingénieur du LLNL aligne l’un des lasers qui va servir au processus de fusion
De nombreux contrôles ont été nécessaires pour valider cette grande première, le plus dur étant désormais de la répliquer, à plus haute fréquence et à plus grande échelle si l’on souhaite réellement envisager de révolutionner nos modes de production énergétique. Les scientifiques du LLNL (Lawrence Livermore National Laboratory) s’attellent déjà à améliorer la capsule ultra lisse qui contient le combustible, de façon à pouvoir répéter l’exploit sur « demande ». Le processus de fusion nucléaire au coeur de notre soleil a longtemps fasciné les scientifiques et les tenants d’une civilisation technologique qui n’aurait pas à sacrifier l’innovation sur l’autel légitime de la préservation de la planète.
Jusqu’ici, le procédé de fusion avec un gain net d’énergie – l’énergie déployée pour le processus de fusion étant inférieure à l’énergie produite par ce processus – tenait de la pure théorie ; jusqu’à ce 5 décembre donc, où 192 faisceaux laser ont délivré plus de 2 millions de joules d’énergie ultraviolette à une minuscule pastille de combustible, générant ainsi un allumage par fusion (et non par fission comme cela est le cas dans les centrales nucléaires). Outre une capacité de production énergétique potentiellement illimitée et un bilan carbone neutre, le procédé de fusion a l’avantage de ne présenter aucun risque d’accident nucléaire, sans compter un volume de déchets bien moindre là encore que le nucléaire (qui a déjà réduit le volume de ses déchets). Il faut cependant savoir calmer son enthousiasme : les spécialistes et scientifiques du domaine estiment qu’il ne sera sans doute pas possible d’envisager la fabrication d’une centrale à fusion avant au moins un demi-siècle, voire un siècle.
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