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L’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) a publié son rapport sur la 5G et indique que le réseau ne présente pas de risques nouveaux pour la santé. Ce rapport était très attendu, notamment par ceux qui étaient contre l’idée de proposer le successeur de la 4G avant même d’en savoir plus.
En s’appuyant notamment sur des travaux réalisés sur les fréquences utilisées pour les précédentes générations de téléphonie (700 MHz à 2,5 GHz), et qui servent également pour la 5G, l’agence estime « peu vraisemblable à ce stade que le déploiement de la 5G dans la bande de fréquence autour de 3,5 GHz constitue un nouveau risque pour la santé ».
Il y a également un point sur la bande des 26 GHz, à savoir les ondes millimétriques. Cela permettra d’atteindre des débits réellement importants. L’Anses note dans son rapport que les données ne sont pas suffisantes à l’heure actuelle pour conclure à l’existence ou non d’effets sanitaires. La raison ? Les ondes millimétriques ne sont pas encore d’actualité en France pour la 5G. L’avis recommande donc de poursuivre les recherches sur l’exposition aux diverses fréquences d’ondes et leurs éventuelles conséquences sanitaires.
Les ministres concernés (Écologie, Économie, Santé, Numérique) se sont immédiatement félicités d’un rapport qui « conforte les choix du gouvernement sur le lancement de la 5G ». Ils se sont engagés à « renforcer les efforts de recherche sur (…) d’éventuels effets sanitaires » liés aux fréquences, notamment des 26 GHz.
« Suivre l’exposition est extrêmement important », souligne Olivier Merckel, chef de l’unité d’évaluation des risques liés aux agents physiques à l’Anses. D’autant que « l’on ne sait pas encore quels seront les nouveaux usages dont les utilisateurs vont s’emparer ». Car du téléchargement vidéo très rapide aux voitures et autres objets connectés, la 5G et sa puissance décuplée ouvrent une multitude de nouvelles possibilités, encore à inventer pour certaines.
Il est vrai que le rapport de l’Anses sur la 5G comprend beaucoup de questions et peu de réponses. L’agence sanitaire le sait. C’est pour cette raison qu’elle souhaite à l’avenir que de telles études sanitaires soient réalisées préalablement au déploiement de technologies nouvelles. Elle a également décidé de mettre son avis et le rapport de ses experts en consultation publique pendant six semaines. Les documents pourront éventuellement être complétés à la suite de cette consultation.
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