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La Surface 3 est vendue par Microsoft comme sa tablette grand-public, en opposition (ou en complément) à la Surface Pro 3 clairement destinée au secteur professionnel; la campagne publicitaire lancée il y a quelques semaines donne d’ailleurs le ton de cette segmentation dans la gamme. Dans les faits, et après quelques jours de tests, les différences entre la petite et la grande tablette de Microsoft apparaissent nettement moins marquées que prévu tant la petite dernière accumule les bons points; jusqu’à faire pencher la balance vers la Surface 3 ? Peut-être bien au final…
Cela devient une (bonne) habitude : la finition de la Surface 3 est du même niveau que la grande soeur « Pro »; tout est parfaitement assemblé, fignolé, impeccable, et donne une impression de solidité tenue en mains. Et c’est justement dès la prise en main que l’on a la première (bonne) surprise : le poids; enfin, Microsoft propose sur le marché une tablette 10,8 pouces plus proche du demi-kilo que du kilogramme. Si la Surface Pro faisait bien sentir son poids avec ses 800 grammes (sans le clavier), la Surface 3 est une tablette de 10 pouces plutôt légères avec seulement 620 grammes sur la balance (sans le clavier encore). Voilà qui est très appréciable, et qui gomme l’une des critiques récurrentes contre la Surface « Pro ». La Surface Pro 3 nécessitait toujours un support pour être utilisée en tout confort, mais les presque 200 grammes de moins de la Surface 3 autorisent cette fois une prise à deux mains, voire à une main sur le côté. Plus légère, la nouvelle Surface est aussi plus fine, avec 8,7 mm contre 9,1 mm pour la « Pro » ; la différence est moins flagrante, mais c’est toujours bon à prendre pour une machine destinée à pouvoir rentrer facilement dans n’importe quelle sacoche (ou presque).
Un design reconnaissable au premier coup d’oeil
La compacité de la Surface 3 ne se fait pas au détriment de l’affichage; certes, l’utilisateur perd 1,3 pouces (par rapport au modèle « Pro »), mais peut toujours utiliser un écran de presque 11 pouces, FULL HD (1080p) et d’une qualité globale excellente : le contraste apparent est vraiment très bon, la colorimétrie sans gros défaut, et la luminosité suffisante y compris pour travailler en extérieur (mais pas en plein soleil). Le point fort de la dalle est la grande homogénéité de l’éclairage, sans zone « sombre », comme cela est encore malheureusement le cas sur un trop grand nombre de tablettes concurrentes.
L’écran est bien contrasté, lumineux, et homogène; une belle réussite
La Surface 3 est une tablette mais c’est aussi et surtout un hybride; le clavier Type Cover se rattache toujours à la dalle par un simple système d’aimant (très efficace) et le Stylet de la Surface Pro 3 est reconnu en standard. A noter que l’on peut disposer le trépied intégré à la Surface selon 3 degrés d’inclinaison. Les sensations à la frappe n’ont pas changées : le Type Cover se montre toujours efficace, même si l’on peut regretter une certaine « mollesse » dans les réactions lorsque le clavier est positionné légèrement incliné (il est bien sûr possible de le mettre « à plat »). Dans cette position, l’espace entre la table de travail et le clavier créé un léger effet de rebond au moment de la frappe, le clavier étant moins rigide ainsi. Le stylet quant à lui marche toujours aussi bien, et il semble même que la latence ait été encore réduite par rapport à notre précédent test de la Surface Pro 3.
L’écran peut être positionné selon 3 degrés d’inclinaison; c’est un de plus que l’ancienne Surface Windows RT
Le stylet répond bien et le temps de latence a été encore raccourci
Les capacités médias de la Surface 3 sont à la hauteur de l’écran; les vidéos HD, Youtube ou d’autres sources, s’affichent en toute fluidité et la qualité du son reste l’une des meilleures que l’on ait entendu sur une tablette. Les hauts parleurs de la Surface lâchent des flux sonores bien équilibrés, clairs, qui ne saturent pas quand on monte le volume, et sans exagération dans les basses. Les 2 capteurs intégrés délivrent des clichés/vidéos là encore de qualité très honorable. Le capteur 3,5 MPx du capteur en façade s’avèrera idéal pour des sessions Skype tandis que les 8MP de l’APN principal délivrent des clichés dont la qualité est largement au niveau de celle obtenus par certains smartphones de marques reconnues.
La grande évolution de cette Surface 3, outre un poids nettement revu à la baisse, c’est bien sûr l’apparition d’un « vrai » Windows en lieu et place du très critiqué Windows RT. Le processeur Intel Atom 64 bits remplace l’Arm de l’ancienne Surface d’entrée de gamme, ce qui permet de télécharger des applications provenant de l’immense logithèque Windows tout en continuant à profiter des centaines de milliers d’apps du Windows Store. La bascule entre l’interface Metro et le bureau classique se fait en un clic de souris, et la puissance délivrée par le processeur est largement suffisante pour 90% des applications professionnelles. C’est d’ailleurs là l’un des paradoxes du positionnement de cette Surface, vendue comme une tablette grand public, mais qui dans les faits nous semble mieux adaptée pour des tâches professionnelles ou semi-pro que pour ses possibilités ludiques, somme toute un peu limitées au vu de la puissance du processeur Intel. La connectique complète de la Surface 3 renforce cette sensation d’avoir affaire à une tablette prévue pour le travail (port micro-SD, USB3, mini-Displayport, sortie audio).
620 grammes sur la balance : plutôt léger pour une tablette 10,8 pouces
Microsoft annonce 10 heures de lecture vidéo pour sa tablette…et c’est bien ce que l’on constate à l’usage (il aura fallu 10h20 pour éteindre notre modèle de test en lecture continue). L’autonomie en usage constant (surf + un peu de bureautique + un peu de jeu) se situe aux alentours de 9 heures (un peu plus là encore), ce qui est très correct et bien au dessus de nombre de modèles concurrents (comme le dernier Asus Transformer Chi).
L’énumération des talents de la Surface 3 ne laisse pas de place au doute : la dernière tablette de Microsoft est un hybride…plutôt orienté vers le secteur professionnel, et qui semble même avoir les atouts pour concurrencer la Surface Pro 3 sur son propre terrain : un très bon écran de 11 pouces, une compatibilité avec le stylet (identique à celui de la Pro), un vrai Windows, un poids revu à la baisse. Que reste t-il à la « grande » Surface maintenant ? Plus de puissance certes, mais pour le type d’applications adaptées à ce type d’appareil, il n’est pas certain que ce surcroit de puissance soit réellement décisif. Sans forcer le trait, la Surface 3 apparaît presque comme une version améliorée de la « Pro », rien que pour son poids qui la rend beaucoup plus confortable, et l’arrivé de Windows 10 devrait encore en décupler la polyvalence.
La Surface 3 n’a pas grand chose à envier à sa grande soeur; ce serait même plutôt l’inverse…
S’il fallait trouver un réel défaut, c’est du côté du tarif qu’on pourrait gratter quelques critiques.; Microsoft continue en effet de vendre le stylet et le clavier Type Cover en accessoires séparés, ce qui alourdit la note de départ (599 euros pour le modèle 64 GB et 2 GB de RAM) pour la porter à plus de 700 euros, et ce alors même que la proposition de Microsoft donne vraiment tout son potentiel avec le clavier et le stylet. Notre modèle de test, équipé de 128 GB de SSD, de 4 GB de RAM et livré avec un clavier et un stylet, revient à plus de 900 euros au global (920 exactement). Microsoft vient sans aucun doute de présenter sa meilleure tablette (que l’on peut commander ici), mais cette fois, ce n’est pas son rapport qualité prix qui en est le point fort.
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22 Nov. 2024 • 18:15
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