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On pouvait s’y attendre. L’annonce hier de Nintendo de laisser la main à DeNA pour la production de jeux mobiles estampillés de certaines des licences phares de l’éditeur/fabricant japonais a logiquement ravi les investisseurs; le titre de Nintendo a littéralement bondi de plus de 30%, passant de 14,80 à 18,50 dollars en seulement quelques heures.
Iwata a bien changé son fusil d’épaule concernant le mobile…mais pas tout à fait
L’explosion du cours de l’action, bien sûr très positive pour Nintendo, pourrait envoyer cependant un signal très mitigé à la communauté des joueurs sur mobiles, en tout cas des joueurs qui attendent de « vrais » jeux Nintendo sur leur smartphone et pas un énième Candy Crush like avec seulement un personnage Nintendo en façade. Car le fait est que si les investisseurs se sont soudain rués sur le titre de Nintendo, c’est bien qu’ils attendent de la nouvelle stratégie du fabricant de gros retours financiers, propres à sortir Nintendo du marasme où il est plongé depuis quelques trimestres. Et le fait est encore que si l’on regarde les modèles économiques qui ont cours sur les différents Google Play, App Store et autres Amazon App Store, ce sont bien ceux basés sur le freemium qui peuvent bénéficier du plus gros effet de levier financier, et de loin.
Ils seront sans doute sur la « jaquette » des jeux mobiles; mais pas beaucoup plus…
Il suffit de regarder le dernier bilan comptable de King (éditeur de Candy Crush Saga), pour constater que le jeu free-to-play peut rapporter des revenus dépassant le milliard de dollars. Il n’est pas compliqué d’imaginer que le même modèle, rehaussé de l’image et de la force marketing des personnages emblématiques de Nintendo, aurait de grandes chances de réussir au moins dans des proportions identiques (et sans doute beaucoup plus à vrai dire).
Les jeux payants traditionnels permettent certes aux studios de vivre, parfois même confortablement (demandez donc aux développeurs de Monument Valley, qui ont atteint les 10 millions de dollars de revenus), mais les sommes engrangées n’ont absolument rien à voir avec celles envisageables via un système basé intégralement sur les achats in-apps. Dans un cas le studio peut payer ses développeurs et continuer à produire des jeux, dans l’autre cas on parle plutôt d’enrichissement massif, et même de studios qui finissent par viser l’introduction en bourse.
Des apps compagnons de gestion d’Amiibo ? Envisageable…
L’enthousiasme des investisseurs est donc le signe évident que ces derniers parient très fortement (et ils ont sans doute raison) sur le fait que Nintendo se lancera sur mobile avec des mini-jeux free-to-play qui pourraient bien (le conditionnel est presque de trop ici) lui rapporter des fortunes. Pour la qualité des jeux en revanche, et le portage de véritables titres dotés d’un gameplay riche et abouti, il faudra aller avoir ailleurs, les déclarations même d’Iwata ne laissant guère d’espoir sur le sujet.
SOURCEgameblog
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