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Après s’être montré en démo gratuite plus tôt dans l’année, Deck of Haunts proposait d’inverser les rôles à la façon d’un Ghost Master (les connaisseurs apprécieront sans doute l’inspiration), et de jouer la maison démoniaque chargée de massacrer ou rendre fous les humains inconscients qui oseraient la visiter. Le titre sort aujourd’hui officiellement sa 1.0 aujourd’hui, avec un mélange des genres pour le moins atypique. Moitié deckbuilder, moitié tower-defense, moitié roguelite et moitié base-building : ça fait beaucoup de moitiés. Mais est-ce que ça fait également un jeu fun et cohérent ?
Pour gagner une run Deck of Haunts, rien de plus simple : il suffit de faire survivre 28 jours sa demeure. Le cycle de gameplay est simple, et fait alterner deux phases.
La phase de nuit est l’heure du crime : des humains fouineurs viennent dans la maison, et il faut les éliminer. A chaque tour, on pioche une main de cartes, puis on dépense du mana pour jouer les plus appropriées. On peut attaquer la santé des humains, leur mental, ou encore les déplacer, verrouiller des portes, préparer des pièges… A la fin du tour, les humains survivants se déplacent dans la maison. Attention à ce qu’ils ne découvrent pas le coeur. Ce dernier représente vos points de vie : chaque humain qui tombe dessus fait sauter un point. Quand on arrive à zéro, c’est une fin de run ! La nuit se termine donc lorsque tous les humains sont éliminés, ont réussi à fuir, ou ont tué le coeur. Les premières nuits sont assez simples et envoient chez vous des humains prêts à être consommés. La suite se compliquera cependant assez vite avec des humains dotés de compétences. Résistance à la peur, régénération, ou tout simplement l’invincibilité sous certaines conditions pour certain. Soyez en sûrs, le jeu va vous tester, et on réalise assez vite l’ampleur du puzzle game qui se déroule petit à petit. De plus, chaque fois que quelqu’un s’enfuit, la police risque de venir enquêter, avec ses propres sets de compétences.
On passe ensuite au jour, où nous pouvons acquérir une nouvelle carte ou une nouvelle pièce, et passer à la phase de construction. Pour chaque humain neutralisé dans la maison, on récolte de l’essence, qui permet ici de construire de nouvelles pièces dans la maison. Et créer un labyrinthe va s’avérer essentiel : plus il y a de pièces, plus les humains peuvent se perdre. Plus ils se perdent, plus il risque de leur arriver de bêtes accidents avant d’arriver au coeur. De plus, si le jeu propose quatre pièces de base utilisables sans limite autre que l’essence nécessaire à les construire, on peut également avoir des améliorations à usage unique. Ces améliorations transforment vos pièces standard en véritables pièges pour humains, avec des pouvoirs pouvant orienter ou améliorer le build en cours : augmentation des dégâts, stockage de cartes d’une main à l’autre, augmentation du multiplicateur de terreur… En bref, jongler entre la quantité et la qualité des pièces est crucial pour la survie de votre maison. Un défi supplémentaire, sachant qu’il faut remplir des prérequis pour certaines rénovations : type de pièce, taille de la pièce… De quoi occuper les architectes en herbe et autres férus de labyrinthes !
L’expérience est donc très fluide côté gameplay, et l’enrobage est tout aussi réussi au niveau du son. La musique d’accompagnement se fait plutôt discrète mais fonctionne très bien pour souligner l’ambiance glauque. Ce sont plutôt les effets sonores qui vendent particulièrement bien le projet : murmures, respiration haletante, coups de couteau et hurlements… Une multitude de petits détails qui s’assemblent pour créer un environnement sonore particulièrement immersif. La DA offre également des visuels et animations simples et efficaces, avec une UI art déco qui s’inscrit parfaitement dans le thème. On aurait aimé un peu plus de détails dans les animations, une bande son plus variée et quelques petits bugs ça et là ont réussi à passer les mailles du filet. Mais l’expérience reste dans l’ensemble bien pensée, bien conçue, et propose une ambiance de maison hantée travaillée.
Deck of Haunts réussit avec brio son mélange des genres, et réussit son entrée dans le monde du roguelite en cochant toutes les cases : grosse rejouabilité avec un contenu massif à débloquer, grande variété de builds possibles, des mécaniques puzzle game simples mais assez profonds, un thème glauque à souhait… C’est d’ores et déjà un must have pour les fans du genre, et une belle découverte pour les curieux attirés par l’ambiance. Attention cependant aux phénomènes surnaturel : des dizaines d’heures peuvent disparaître en un rien de temps pendant vos runs, j’en ai fait la triste expérience. Allez, sur ce, je vais réarmer les pièges du salon, amusez-vous bien !
Deck of Haunts est disponible sur Steam pour 19.50€
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