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Entre la généralisation des bassins familiaux et la quête du « sans contrainte », les robots de piscine ont basculé vers le tout‑sans‑fil. Les promesses sont séduisantes — liberté de mouvement, programmation simple, entretien allégé — mais l’équation se joue sur quatre leviers : autonomie réelle, couverture du bassin, facilité d’entretien et fiabilité du système de charge. En 2025, iGarden a décliné cette approche avec sa série K, calibrée par paliers d’endurance. Positionné au sommet, le K80 mise sur des sessions longues (jusqu’à 8 h annoncées) pour réduire la logistique hebdomadaire. Ce test part de ce besoin très concret — « moins s’en occuper, plus longtemps » — et évalue si l’endurance du K80 se traduit en confort au quotidien, à quels profils de bassins il convient et quels compromis accepter face à des solutions concurrentes parfois mieux outillées en cartographie.
Sommaire
L’iGarden K80 est un robot de piscine sans fil destiné aux bassins privés jusqu’à 6 × 12 m. Il s’inscrit en haut de la gamme iGarden K avec, sur le papier, la plus grande endurance : jusqu’à 8 heures en mode « fond » et environ 4,5 heures pour un cycle complet (fond + parois + ligne d’eau). Il reprend la philosophie de la marque : un châssis compact à chenilles, une turbine centrale à débit variable, un panier à débris de 4 litres accessible par le dessus, et une application mobile pour les réglages et la planification.
Le K80 cible un usage semi‑automatisé : il peut rester dans l’eau et démarrer à intervalles réguliers (toutes les 24, 48 ou 72 heures) grâce au minuteur « AI ». Son positionnement tarifaire est premium, mais il promet aussi une réduction de la fréquence de charge et des cycles plus longs, ce qui intéressera les propriétaires de bassins moyens à grands qui veulent espacer la maintenance.
Le K80 reprend la silhouette « bolide » de la famille K : coque noire brillante, poignée de portage intégrée et panneau tactile affleurant. L’ensemble inspire la robustesse avec un assemblage propre et des chenilles larges qui favorisent l’adhérence sur la plupart des revêtements (liner, béton peint, carrelage, PVC armé, etc.).
Quelques points pratiques à connaître :
La qualité perçue est globalement très bonne. Notre seul vrai bémol concerne l’ergonomie du port de charge : comme souvent sur les robots sans fil, il faut être méticuleux au séchage avant de brancher. Un clapet plus protecteur serait bienvenu pour éviter que des gouttes résiduelles ne stagnent dans l’orifice.
L’application AI‑Bot qui accompagne le K80 va à l’essentiel. Après la création d’un compte, un assistant pas‑à‑pas guide l’ajout du robot (sélection du modèle, vérifications de base, premiers réglages). L’interface est épurée : on choisit un mode, une durée et, au besoin, on programme des passages récurrents sans s’encombrer de menus complexes.
Planification et scénarios : le minuteur « AI » permet de laisser le K80 au fond du bassin et de déclencher automatiquement un cycle toutes les 24/48/72 heures. Pour un entretien courant, une cadence 48 h avec des sessions de 60 à 90 min suffit souvent. On peut naturellement lancer un cycle à la volée depuis l’appareil si la piscine a été sollicitée (baignades, vent, orage).
Durées et puissance : chaque mode s’accompagne d’une durée de 30 min à 2 h ou d’un mode Max (jusqu’à épuisement de la batterie). L’option Turbo augmente le débit de la pompe d’environ 15 à 22 m³/h pour traiter une charge de débris plus importante. C’est efficace, mais plus énergivore : à réserver aux périodes chargées (chute de feuilles, poussières après mistral, etc.).
Ergonomie : le pilotage reste possible via les boutons capacitifs du K80 si l’on ne souhaite pas sortir le téléphone. L’application sert surtout à planifier proprement, à ajuster les durées et à activer le Turbo au bon moment.
On ne trouve pas de cartographie visuelle temps réel ni de plan de bassin enregistrable ; le K80 suit plutôt un schéma algorithmique de type « S » qui optimise la couverture sans nécessiter de capteurs coûteux. C’est cohérent avec l’objectif d’endurance et contribue à l’autonomie très élevée.
Sur un fond plat, le K80 se déplace selon des motifs réguliers et alterne les allers‑retours pour quadriller efficacement. En mode complet, il effectue des montées périodiques pour longer la ligne d’eau puis redescendre. Le débit de pompe variable (environ 15 à 22 m³/h selon le mode) l’aide à rester plaqué contre les parois.
Les marches constituent le cas d’école des robots sans cartographie. Dans un bassin standard, le K80 gravit sans peine les marches immergées et les plages peu profondes lorsqu’elles présentent une pente régulière. En revanche, la marche située au niveau de la ligne d’eau ou les ruptures de pente marquées peuvent le perturber : selon la géométrie, il peut hésiter, se désaxer et, plus rarement, se retourner en tentant d’adhérer pour longer la ligne d’eau. Lors de nos essais, nous avons dû intervenir à plusieurs reprises dans ce type de configuration.
Recommandation pratique : si vous programmez des cycles en votre absence, préférez le mode « fond » dans un premier temps. Testez ensuite le mode complet sous surveillance, ajustez la durée et réservez le Turbo aux zones à risque (proximité d’escaliers/plages). Le résultat dépendra fortement de la forme du bassin, du revêtement et de l’angle des marches.
Le « self‑parking » en bord de bassin est efficace et évite la chasse au trésor en fin de session. Pour l’utilisateur, c’est un vrai gain de confort par rapport aux robots qui s’arrêtent in situ.
Sur le fond, le K80 excelle : il ramasse sans difficulté feuilles, épines, terre et dépôts sableux, y compris lorsque la charge de débris est hétérogène. Sa turbine et ses chenilles assurent une traction stable, limitant les bourrages.
Sur les parois, l’appui est convaincant tant que le revêtement n’est pas trop glissant. La brosse et l’aspiration font disparaître le voile fin et la poussière ; en cas d’algues installées, rien ne remplace un brossage manuel énergique ponctuel, mais le robot entretient bien la propreté courante.
À la ligne d’eau, le frottement enlève le film et les pollens légers. Comme tous les robots de sa catégorie, il ne remplace pas totalement une éponge + produit si la ligne d’eau a été laissée sans entretien plusieurs semaines. En usage régulier, il limite clairement l’encrassement.
Mode Turbo : utile après un orage ou à l’automne. Le surcroît de débit réduit l’autonomie, mais accélère le décrochage des débris lourds et la récupération des amas.
Le panier de 4 litres se retire par le haut. Son volume autorise plusieurs cycles sans vidange dans les bassins peu arborés. La maille de filtration fournie selon les marchés se situe entre 120 µm et 180 µm. En pratique, cela capture très bien feuilles, insectes, sable et limon. Les poussières très fines ou certaines pollens peuvent nécessiter un second passage ou un entretien complémentaire du filtre de la piscine.
Le nettoyage est simple : on ouvre le capot, on soulève le panier et on rince au tuyau. Prévoir quelques secondes de plus pour décoller les particules fines coincées dans les angles. Le clapet d’accès et la poignée facilitent l’opération même avec les mains mouillées.
C’est la signature du K80. En mode fond, nous avons relevé des durées proches des 8 heures selon l’état du bassin et l’usage du Turbo. En mode complet (fond + parois + ligne d’eau), tablez plutôt sur 4 à 5 heures. Les moteurs à contrôle « inverter » ajustent en continu le couple et le débit pour préserver la batterie : tant que la charge de débris diminue, la puissance baisse légèrement pour prolonger la session sans compromettre la collecte visible.
La recharge prend plusieurs heures (environ 5,5 h pour un plein). Rien d’anormal à ce niveau d’endurance. L’élément à surveiller (comme pour tous les modèles sans fil) reste l’étanchéité du port : bien égoutter et sécher l’orifice avant de connecter le chargeur, et conserver le capuchon propre.
Le minuteur « AI » autorise une mise en sommeil du robot au fond du bassin puis un réveil automatique chaque 24/48/72 h pour un cycle d’entretien (1 h, 1h30, 2 h ou Max). C’est idéal en pleine saison : deux sessions hebdomadaires bien placées suffisent souvent à garder l’eau impeccable sans intervention quotidienne. En cas de météo agitée, on peut forcer un cycle « Turbo » ponctuel depuis l’appareil.
La série K décline le même design avec des paliers d’autonomie. Le K80 est le champion de l’endurance. Les autres modèles peuvent toutefois suffire selon la taille du bassin et la fréquence de nettoyage souhaitée.
Modèle | Autonomie « fond » | Cycle complet (indicatif) | Taille bassin conseillée | Débit pompe (env.) | Temps de charge (env.) |
---|---|---|---|---|---|
K25 | ≈ 2,5 h | ≈ 1,25 h | jusqu’à 6 × 10 m | ≈ 10 à 18 m³/h | ≈ 3 h |
K40 | ≈ 4 h | ≈ 2,5 h | jusqu’à 6 × 12 m | ≈ 15 à 22 m³/h | ≈ 3,5 h |
K60 | ≈ 6 h | ≈ 3,5 h | jusqu’à 6 × 12 m | ≈ 15 à 22 m³/h | ≈ 4,5 h |
K80 | ≈ 8 h | ≈ 4 à 5 h | jusqu’à 6 × 12 m | ≈ 15 à 22 m³/h | ≈ 5,5 h |
En bref : pour un bassin familial de 7 × 3,5 m entretenu 2 fois/semaine, un K40/K60 suffit souvent. Le K80 se justifie si vous ciblez des sessions longues (fond + parois) avec moins de charges, si votre bassin est fréquemment soumis aux débris, ou si vous souhaitez maximiser la programmation « sans y penser ».
Face au K80, on trouve des robots sans fil concurrentiels autour de 500 à 1 000 €, mais avec des autonomies nettement plus courtes (90 à 180 min) et des paniers plus petits. Le K80 se compare plutôt à des modèles très haut de gamme — parfois filaires — misant sur la cartographie. Le choix dépendra de votre priorité : endurance simple (K80) versus cartographie avancée mais avec câble ou autonomie moindre.
L’iGarden K80 remplit sa promesse principale : nettoyer longtemps sans fil ni friction. Il combine un ramassage solide au fond, une adhérence correcte sur les parois et une ligne d’eau entretenue, le tout pilotable simplement depuis l’appareil. L’AI Timer et le Turbo apportent le surcroît de souplesse attendu au quotidien.
Ses compromis sont assumés : pas de cartographie sophistiquée, détection d’obstacles limitée, et un port de charge qu’il faut choyer pour éviter toute humidité au branchement. Rien qui n’entame sa proposition de valeur si votre priorité est de réduire la logistique et d’espacer les recharges.
Le K80 se positionne autour de 1 800 € selon les enseignes (piscine center par exemple), avec une garantie de 3 ans sur la machine complète dans la plupart des canaux. Le coffret inclut le chargeur, le crochet de récupération et la documentation. Les consommables se limitent au panier/filtre et aux chenilles/brosses qui s’usent lentement en usage normal.
Positionnement tarifaire dans la gamme : à titre indicatif, on observe généralement les paliers suivants (hors promotions) : K25 ≈ 800–900 €, K40 ≈ 1 100–1 300 €, K60 ≈ 1 300–1 500 €, K80 ≈ 1 700–1 900 €. L’écart reflète principalement la capacité de batterie et, dans une moindre mesure, le temps de charge.
Quel modèle pour quelle taille de bassin ?
Comparé à des robots filaires cartographiés : le ticket d’entrée est similaire, mais l’expérience d’usage diffère. Le K80 mise sur la simplicité sans fil et l’endurance ; les filaires valorisent la cartographie précise et des diagnostics plus poussés via leur station.
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