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Microsoft ne pouvait pas laisser la polémique s’installer. Peu de temps après la disponibilité des premières betas de Windows 10 (la bien nommée Technical Preview), des utilisateurs de cette version se sont émus du fait que le système semble enregistrer l’intégralité de qui est rentré au clavier, ce que l’on appelle communément un « Keylogger« . Comme on peut s’en douter dans ce contexte d’informatique post-Snowden, cette simple information avait commencé à nourrir quelques fantasmes et inquiétudes autour de la possibilité que le géant de Redmond puisse récupérer à son compte tout ce que l’utilisateur pouvait écrire sur son ordinateur.
Microsoft a donc réagi, et tente d’éteindre au plus vite un feu qui menaçait de s’étendre, par la voix de son porte parole, El Reg, ce dernier expliquant qu’en fait l’enregistrement du clavier rentrait dans le cadre d’un simple retour de données nécessaire pour bien finaliser le système et améliorer au final l’expérience utilisateur.
Cette précision est d’ailleurs déjà inscrite dans les conditions d’utilisation de Windows 10 (CLUF) : « L’objectif du Programme est de permettre à Microsoft de récupérer des retours (feedback) et des données d’utilisation sur toutes les activités se déroulant sur l’ordinateur, de manière à ce que Microsoft et ses partenaires puissent améliorer leurs produits et leurs services. »
Le champs des données récupérées est vaste, et déborde assez largement sur les informations personnelles comme l’adresse mail, les centres d’intérêts, l’historique de navigation,les appels téléphoniques ou les SMS, etc, etc…
Concernant plus spécifiquement le Keylogger, Microsoft précise (toujours dans les conditions d’utilisation) que l’enregistrement de la frappe doit permettre d’améliorer l’auto-complétion et les commandes vocales.
Même si chacun est libre de juger de la pertinence de ces explications, il n’en reste pas moins que l’utilisateur de Windows 10 est en droit de se demander comment sont enregistrées ces données, pendant combien de temps, et si celles-ci peuvent rentrer dans le cadre des requêtes nationales de sécurité en cas de demande express d’un juge (ce qui ne concerne ici que les utilisateurs américains). Quelques précisions sur ces derniers points permettraient de lever définitivement les derniers doutes au sujet d’un OS qui par ailleurs a impressionné les observateurs par sa cohérence et sa finition générale. Il serait dommage que cette très bonne impression d’ensemble soit ternie par un manque d’explications.
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24 Nov. 2024 • 14:35
24 Nov. 2024 • 9:31
24 Nov. 2024 • 9:08
24 Nov. 2024 • 8:15
Les derniers doutes ne seront jamais levés avec un soft closed-source, quel qu’il soit.
Ici on déporte juste la problématique dans celle d’une confiance aveugle dans ce que noys raconte l’éditeur.
Et si Snowden a démontré une chose, c’est bie. que la confiance se doit d’être toute relative.
Cette version «Technical Preview» affiche très bien les choses, c’est pour satisfaire les curieux et apporter un maximum de retour de toute sorte à Microsoft. En rien ce n’est un Windows gratuit, remplacent du mal aimé Windows 8 pour utiliser tout les jours.
Je sais que les utilisateurs n’aiment pas lire, qu’ils ignorent copieusement toute documentation, qu’il on un adblock dans le cerveau pour tout ce qui est avertissement. Mais ce n’est pas une excuse.
Mais pour ce coup je met plus l’erreur sur la bêtise humaine que sur un manque de communication de Microsoft.
Mais cela me fait rire quand on pointe du doigt si fortement Microsoft pour un Keylogger, tellement « bavard » qu’il en deviendra quasi inutilisable, alors que peu de personnes bronchent quand Google sort un « Password safe », Smart Lock (password.google.com) qui enregistre directement nos mots de passe, de façon « structuré » et tellement plus facilement exploitables. Et pour en faire quoi ? Les remettre dans les mains de la NSA. Encore plus efficace qu’un Keylogger.
Perso, j’organise des « Linux install party » publics dans mon quartier, dès le 5 septembre ! Et vous ?
Si vous êtes sous Windows 10, vous l’aviez déjà. Mais si vous êtes sous Windows 8.1, Windows Server 2012 R2, Windows 7 Service Pack 1 (SP1), ou Windows Server 2008 R2 SP1, sachez que lors d’une mise à jour récente, Microsoft vous a collé un petit mouchard.
Youpi
uffit de vous rendre dans l’outil de gestion des Services (Tapez « services » dans la recherche Windows), et double cliquez sur le service baptisé Diagnostics Tracking Service. Et passez son statut de démarrage à «désactivé» (DISABLED).
pour arrêter le Keylogger Windows 10 :
Menu démarré -> puis paramètres
Cliquez sur Paramètres de confidentialité
Cliquez ensuite sur Général
A la dernière option « Envoyer des informations sur la façon dont j’écris à Microsoft pour aider à améliorer l’utilisation de la dactylographie et de l’écriture à l’avenir » décochez.
Pour finir, cliquez sur le menu « Discours, encrage et dactylographie » et cliquez sur « Arrêter de me connaitre ».
C’est bon, le Keylogger Windows 10 est désactivé