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En 2012, l’Élysée avait été piraté entre les deux tours de l’élection présidentielle. Personne ne savait qui étaient les auteurs, mais un document interne de la NSA (service de renseignement américain) avait laissé supposer qu’il s’agissait de l’œuvre des services secrets israéliens. En réalité, il s’agissait des Américains.

Bernard Barbier, l’ancien directeur de la DGSE (Direction générale de la Sécurité extérieure), en a fait la révélation en juin dernier, mais elle n’a été remarquée que cette semaine. « On était sûrs que c’était eux », a-t-il expliqué. Et d’ajouter « J’ai reçu l’ordre du successeur de Sarkozy d’aller aux États-Unis les engueuler. À la fin de la réunion, Keith Alexander [directeur de la NSA] n’était pas content. Alors que nous étions dans le bus, il me dit qu’il était déçu car il pensait que jamais on ne les détecterait et il ajoute : « vous êtes quand même bons ». Les grands alliés, on ne les espionnait pas. Le fait que les Américains cassent cette règle, ça a été un choc ».
Les pays s’espionnent régulièrement pour avoir certaines informations. En 2009 par exemple, la France voulait espionner le Canada, l’Espagne, l’Algérie et la Grèce. L’espionnage du premier fut un échec. « Les Canadiens ont fait du reverse sur un malware qu’ils avaient détecté. Ils ont retrouvé le programmeur qui avait surnommé son malware Babar et avait signé Titi. Ils en ont conclu qu’il était Français. Et effectivement, c’était un Français » a indiqué l’ancien directeur de la DGSE.
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