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Microsoft se positionne clairement comme le principal maître d’oeuvre du marché hybride , ces machines qui peuvent à la fois être de parfaits outils de productivité (ordinateur portable) mais aussi des liseuses de contenus simples à appréhender grâce à l’écran tactile. Le superbe Surface Pro 4 était jusqu’à maintenant l’incarnation « type » de l’hybride : véritable ordinateur avec son clavier et son stylet réactif, et aussi tablette performante, aussi fine qu’un iPad et dotée d’un écran adapté pour tous les usages. L’arrivée du Surface Book bouleverse déjà cette nouvelle donne : alors que la Surface Pro 4 reste avant tout conçue comme une tablette qui peut se transformer en un ordinateur portable, le Surface Book prend clairement le chemin inverse d’un « vrai » notebook puissant qui peut aussi devenir une tablette…De ces deux variations de l’hybride – portées par le même fabricant – laquelle s’avère la mieux pensée ? Le Surface Book avance en tout cas de nombreux arguments et affirme sa différence :
Le premier contact avec le Surface Book est avant tout une affaire d’esthétique. Radical, le design de ce notebook 13,5 pouces lorgne clairement vers la plus grande sobriété possible, un dénuement des formes et des contours ici presque spartiate; un détail cependant permet de casser l’impression de bloc taillé directement dans le métal : la charnière qui relie le clavier (escamotable) à l’écran s’inspire franchement des croquis bio-mécaniques de Giger. Cette charnière tout en courbure, qui se déplie et se replie sans effort (et donne une belle impression de solidité) est vraiment ce qui fait toute l’identité visuelle du Surface Book; le rendu global est celui d’une machine réellement futuriste, presque « alien »; avec cette « simple » charnière qui est un modèle d’ingénierie, Microsoft parvient à distinguer sa machine du reste de l’industrie, qui se contente bien trop souvent de calquer les lignes de ses ordinateurs sur l’iPad Air d’Apple. Une audace payante, et qui impressionne alors même que l’on a pas encore allumé la machine !
L’autre constat immédiat au sortir de la boîte, c’est le poids de l’appareil : avec 1,6 kilos sur la balance, le Surface Book est plutôt lourd et ne rivalisera pas avec certains notebook ultra-fins qui flirtent avec la ligne du kilogramme. Malgré tout, la charnière arrondie permet de se saisir facilement de l’engin comme on le ferait d’un gros cahier ou d’un livre, atténuant la critique sur le poids; en fait, la seule présence de cette charnière originale pousse vraiment à transporter le Surface Book « nu » plutôt que dans une sacoche, même si cette dernière reste vivement recommandée. Il est temps d’allumer la machine.
Soyons francs, depuis quelques années, la qualité des écrans des appareils mobiles (notebook, smartphone, tablette) progresse à une vitesse folle. Nous croyions avoir tout vu avec le Surface Pro 4, l’iPad Pro ou bien encore le Galaxy S7 Edge; mais non; Microsoft repousse une nouvelle fois les limites de ce qu’il est possible d’obtenir sur un écran 13,5 pouces. Non content d’afficher une résolution impressionnante de 3000 x 2000 pixels, cet écran s’avère quasi parfait dans tous les domaines : colorimétrie très fidèle, contraste saisissant (et remarquable sur des vidéos HD), absence quasi totale de reflets à l’usage, très lumineux. N’en jetez plus, la coupe aux superlatifs est pleine : l’écran du Surface Book semble provenir de la même technologique « alien » qui a abouti à la charnière bio-mécanique; c’est dire ! Cet écran peut s’incliner aisément selon trois positions, et surtout, d’un simple appui sur une touche dédiée en haut du clavier, l’écran se détache et devient une tablette multi-points plutôt réactive; mieux encore, il est possible de placer l’écran « à l’envers » sur la base de l’écran, le Surface Book se transformant alors en une parfaite liseuse de contenus vidéos (idéal pour des soirées séries par exemple).
Si l’écran-tablette du Surface Book cumule donc bien des qualités, c’est aussi cet élément qui réunit à lui seul les quelques réels défauts du Surface Book; il est ainsi regrettable de ne pouvoir basculer l’écran que selon trois angles possibles, ce qui forcément ne satisfera pas tout le monde. Autre soucis, la répartition du poids de l’écran et du clavier est loin d’être optimale, le clavier dépassant les 800 grammes tandis que l’écran affiche tout de même plus de 700 grammes. Il vaudra donc mieux placer la machine bien à plat si on ne veut pas prendre le risque que l’ensemble bascule vers l’arrière, ce qui ne sera pas toujours évident lorsqu’on utilisera le Surface Book sur les genoux par exemple. Enfin, et c’est sans doute le vrai point noir du Surface Book, l’autonomie de la tablette seule ne dépasse guère les 3 heures (moins en lecture vidéo seule), ce qui est franchement insuffisant pour un usage hybride véritable.
Le constat est d’autant plus dommage que cette grande tablette 13,5 pouces est un véritable régal à la prise en main et que le confort d’usage global du Surface Book nous a même semblé supérieur à celui du Surface Pro 4. Sans doute qu’une batterie plus imposante aurait encore alourdi le poids global de l’écran et rendu la répartition du poids entre le clavier et l’écran encore plus problématique. « Oubliable » aussi, le rendu sonore des HP du Surface Book (pas assez clair et détaillé, et qui sature aussi trop vite), qui est clairement en retrait par rapport à la qualité générale de l’image. Le nombre de ports n’est pas non plus exceptionnel (deux ports USB 3, un mini-DisplayPort, un lecteur de carte SD + un port Jack sur l’écran) et l’on se demande comment Microsoft a pu oublier le port HDMI sur cette machine qui semble pourtant faite pour s’insérer dans une chaine de production média.
Utilisé en situation de productivité, le Surface Book est absolument impeccable : la frappe au clavier est encore meilleure que sur un MacBook Pro, la zone tactile est d’une précision redoutable (et fait là encore jeu égal avec le MacBook Pro), et bien sûr, Windows 10 tourne comme une horloge sur cette machine équipée tout de même d’un processeur Intel Core i7-6600U dont les deux coeurs peuvent battre jusqu’à 3,4 Ghz. La carte graphique, une GeForce 940M(Nvidia), les 16 GB de RAM ainsi que les 512 GB de stockage SSD font le reste; certes, nous bénéficions ici du modèle de Surface Book haut de gamme, mais ceux qui veulent de la puissance seront servis. Et le mieux dans tout ça, c’est que cette débauche d’énergie ne s’est pas faite au détriment de l’autonomie, qui oscille entre 10 et 12 heures en usage « moyen » (un peu moins en lecture vidéo seule). On est loin des 2 heures du mode tablette, et surtout, cela prouve une nouvelle fois que Microsoft est vraiment capable de faire jeu égal avec les meilleurs. Pour une entreprise qui était à l’origine et avant tout un éditeur de logiciel, la prouesse est réelle. Autre point fort, le stylet, qui semble toujours plus réactif à chaque nouvelle sortie de machine. Dessiner avec ce stylet sur le superbe écran 13,5 pouces rejoint presque le plaisir de faire la même chose sur son papier Canson (presque…).
Si l’on devait noter le Surface Book comme l’hybride qu’il prétend être, le simple manque d’autonomie de sa partie tablette le disqualifierait pour la note ultime. Mais cette machine est résolument et avant tout un laptop ultra-performant, futuriste dans ses lignes (cette charnière !!!), doté d’un écran remarquable et d’un combo clavier/stylet quasi du même (haut) niveau; mieux encore, le Surface Book s’avère particulièrement autonome dès lors – et c’est un petit paradoxe – qu’on l’utilise avant tout pour travailler plutôt que pour la seule lecture de vidéos en mode ardoise. Soyons clair, il n’y aurait pas cette autonomie ridicule du mode tablette, ce serait pour nous le meilleur des hybrides possibles, le plus abouti; sans cela, il reste malgré tout un portable d’exception.
Les tarifs du Surface Book s’échelonnent de 1300 euros à presque 3600 euros; nous vous conseillons les deux extrêmes de la gamme, le modèle Intel Core i5 Skylake, 8 Go de RAM, SSD 128 Go, Intel HD Graphics, Windows 10 + Stylet Surface à 1399 euros et le modèle Intel Core i7 Skylake, 16 Go de RAM, SSD 1 To, Nvidia Geforce, Windows 10) + Stylet Surface à 3540 euros.
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11 Dec. 2024 • 15:15
11 Dec. 2024 • 14:48
11 Dec. 2024 • 12:45
Deux remarques á corriger selon moi:
– 3 heures en tablette est LARGEMENT suffisant car dans la vie de tous les jours on utilise pas sa tablette plus de deux heures (enfin c’est perso)
– vous n’avez pas parlé de la chaleur dégagé qui peut être un inconvénient